Référendum le 18 mai en Suisse sur un salaire minimum de 3.300 euros

Les Suisses sont appelés aux urnes le 18 mai pour se prononcer sur un salaire minimum de 4.000 francs (3.300 euros), une initiative des syndicats soutenue par la Gauche mais vigoureusement combattue par le patronat et la droite.

C’est la troisième fois en moins de 18 mois que les électeurs s’érigent en "juge suprême", comme le stipule la Constitution, pour fixer des limites salariales portées ces derniers temps au cœur du débat public.

Lancée par l’Union syndicale suisse (USS), l’initiative "pour la protection de salaires équitables" prévoit un salaire minimum de 22 francs l’heure, soit un salaire mensuel d’environ 4.000 francs pour un emploi à temps plein. S’il est adopté, ce salaire minimal devrait être le plus élevé au monde, loin devant le Smic français (9,43 euros/heure), espagnol (5,05 euros/heure) et allemand (8 euros/heure).

Les fédérations d’entreprises s’y opposent en arguant que l’instauration de rémunérations aussi élevées provoquerait des pertes d’emplois surtout dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et des services.

Le patronat s’élève également contre toute "ingérence" de l’Etat dans un système de libre marché à travers un Smic consacré dans la Constitution.

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