Au menu de cette rencontre, organisée sur deux jours en présentiel et par téléconférence, figurent plusieurs points dont le suivi des recommandations de la 58ème réunion de la Commission, le rapport de la 5ème réunion de la commission générale des normes arabes, le rapport de la 12ème réunion de la commission arabe pour l’évaluation de la conformité et le rapport de la 17ème réunion de la commission chargée du suivi et de la mise en œuvre de la stratégie arabe pour la normalisation et la qualité, indique un communiqué de l’Organisation arabe pour le développement industriel, la normalisation et l’exploitation minière (OADIM).
La réunion portera également sur la mise en œuvre des recommandations de la 9ème réunion du Comité des codes arabes unifiés pour la construction, le programme d’affiliation Halal, le prix arabe de la qualité, la coordination de la position arabe dans les réunions et fora régionaux et internationaux et la législation de l’Union européenne sur l’amendement des limites du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM).
À cette occasion, le directeur général de l’OADIM, Adil Sakr, a mis en avant l’importance de la normalisation en tant qu’axe stratégique soutenant les économies arabes, les normes étant la principale référence dans l’évaluation de la qualité des biens, des produits et des services pour assurer la sécurité du consommateur arabe.
Il a également souligné que le succès de cette activité dépend de la mesure dans laquelle les normes répondent aux exigences des marchés arabes, ce que l’OADIM cherche à achever à travers les commissions techniques arabes qui préparent les normes pour surmonter les barrières techniques qui restent plus complexes que celles du monde arabe.
Par ailleurs, il a relevé que le secteur de l’industrie Halal a connu une expansion et que ses exportations ont gagné une grande importance aux niveaux arabe et international, ajoutant que l’OADIM s’attend à une coopération des pays arabes avec la commission chargée de la préparation d’un système arabe intégré dans le secteur du Halal en vue de compléter le système et de préparer ses mécanismes exécutifs et le placer parmi leurs priorités, compte tenu de son importance particulière qui réside dans la reconnaissance mutuelle entre les États soumis à la marque Halal arabe.
Aussi, il a estimé que la présence des pays arabes dans les conseils législatifs et aux postes de direction des organisations internationales et régionales était importante pour l’organisation.
Le Maroc a participé à la réunion avec une délégation dirigée par le directeur de l’Institut marocain de normalisation (IMANOR), Abderrahim Taibi, aux côtés de la Jordanie, qui a présidé la réunion, l’Algérie, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Irak, le Koweït, le Liban, la Libye, la Mauritanie, le Sultanat d’Oman, la Palestine, le Qatar, la Somalie, le Soudan, la Tunisie et le Yémen.