« L’océan est la mère nourricière de toute forme de vie sur Terre. Mais notre océan est en danger. Et nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes”, a indiqué le chef de l’ONU dans un message à l’occasion de la journée mondiale de l’océan célébrée le 8 juin.
Il a relevé que les changements climatiques entraînent une montée des eaux et constituent une menace existentielle pour les petits États insulaires en développement et les populations côtières, au moment où les températures marines atteignent des niveaux records provoquant des phénomènes météorologiques extrêmes dont nous ressentons tous les effets.
Dans la même veine, Guterres a fait remarquer que l’acidification de l’océan détruit les récifs coralliens, rompant un maillon essentiel des chaînes alimentaires et faisant peser une menace sur le tourisme et les économies locales.
Même constant pour l’aménagement non durable des littoraux, la surpêche, l’exploitation minière des grands fonds marins, la pollution incontrôlée et les déchets plastiques qui causent des dommages considérables aux écosystèmes marins du monde entier, a-t-il prévenu.
Relevant que dans ce contexte, il y a quelques lueurs d’espoir, le SG de l’ONU a rappelé que l’an dernier, l’Assemblée générale a adopté un traité historique, l’accord se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale. Pour lui, cet accord est le plus important texte sur la gouvernance de l’océan adopté ces dernières décennies.
“Grâce au travail mené actuellement pour élaborer un traité juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution plastique, nous nous rapprochons de notre objectif commun de protection de l’océan”, s’est-il félicité.
Il a en outre indiqué que le Sommet de l’avenir prévu en septembre à New York et la Conférence des Nations Unies sur l’océan qui se tiendra l’année prochaine en France sont autant d’occasions de s’engager à agir pour restaurer et protéger « nos précieux » écosystèmes marins et côtiers.
“C’est maintenant que les gouvernements, les entreprises, les investisseurs, les scientifiques et les collectivités doivent s’unir pour défendre nos océans”, a-t-il insisté.