Le long-métrage figure parmi les lauréats arabes et africains de de l’atelier « Takmil » s’inscrivant dans le cadre de la plateforme Carthage des 32èmes Journées Cinématographiques de Carthage, initiées du 30 octobre au 6 novembre.
Le film s’est vu attribuer le Prix de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dotée d’une récompense de 10.000 euros.
Sélectionné au Festival El Gouna en Egypte pour la phase post-production, le film, mis en scène par Fadoua Taleb, Malek Akhmiss et Salah Bensalah, sera prêt fin mars 2022.
Depuis sa création en 2014, « Takmil » a appuyé pas moins de 47 films en phase de post-production.
Pour cette 32ème édition des JCC, le comité de sélection à Carthage pro a reçu la candidature de 79 projets en développement dans le cadre de Chabaka et 31 films en phase de post production dans le cadre de Takmil.
Outre « Hayech Mayech » de Hicham Lasri, six films marocains participent à la 32ème édition des JCC.
Il s’agit de « Haut et Fort » de Nabil Ayouch qui prend part à la Compétition Officielle Longs Métrages de Fiction et « Jeans » de Mohamed Bouhari (compétition officielle « Courts Métrages de Fiction).
Au menu de la « sélection Officielle hors compétition » figurent cinq Courts Métrages dont « Qu’importe si les bêtes meurent » de la Marocaine Sofia Alaoui.
« L’école de l’espoir » et « Dernier round » des Marocains respectivement Mohamed El Aboudi et Mohamed Fekrane ont été projetés dans le cadre de la catégorie Longs Métrages Hors Compétition aux côtés des productions libanaises « Costa Brava, Lebanon » de Mounia Akl et « The Anger » de Maria Ivanova.
Le public a rendez-vous avec un choix de 9 films francophones récents et représentatifs de la variété culturelle de l’espace francophone dans le cadre de la section « JCC et francophonie », créée à l’occasion de la tenue du 18ème Sommet de la francophonie.
Au menu de cette programmation « Jean Genet, notre père des fleurs » de Dalila Ennadre (Maroc), « Des hommes de Lucas Belvaux (Belgique), Aniksha de Vincent Toi (Canada-Maurice), « Nous » d’Alice Diop (France), « Freda » de Gessica Généus (Haïti), « Trou Noir » de Tristan Aymon (Suisse), « Baamum Nafi » de Mamadou Dia (Sénégal) et « Bonne mère » de Hafsia Herzi (Tunisie).
Quarante-cinq pays, dont 28 africains et 17 arabes participent à cette manifestation cinématographique, qui affiche son retour avec toutes ses sections et sa sélection compétitive après une éclipse l’année dernière à la suite de la propagation de la pandémie de la covid 19.