Les participants, dont des ministres, des groupes hôteliers, des compagnies aériennes et des offices du tourisme venus de 21 pays africains, ont appelé les gouvernements africains à harmoniser leurs processus de visa afin de développer le tourisme sur le continent.
L’Afrique doit également simplifier le processus de demande de visa électronique et réduire les coûts des visas pour faire du continent une destination plus attrayante pour les Africains et les voyageurs internationaux, suggèrent-ils.
Ils soutiennent, à cet égard, que pour repositionner le marché africain du voyage et du tourisme, les pays africains doivent s’engager dans des collaborations et des compétitions saines et équilibrées.
“Alors qu’une saine concurrence peut stimuler la croissance et l’innovation, une concurrence malsaine peut conduire à une course vers le bas, les entreprises et les destinations se faisant concurrence en termes de prix et de qualité”, soulignent des orateurs.
Relevant que la concurrence était souvent considérée comme le moteur du marketing des destinations et du tourisme, ils indiquent que le succès à long terme dans l’industrie dépend non seulement de la concurrence, mais aussi de la reconnaissance de la valeur de la collaboration et des partenariats.
S’exprimant à cette occasion, la ministre sud-africaine du Tourisme, Patricia De Lille, a déclaré que son pays a accordé des dispenses de visa à plusieurs pays africains pour une période pouvant aller jusqu’à un maximum de 90 jours, y compris des pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) tels que la Zambie, la Tanzanie, la Namibie, l’Angola, le Mozambique, l’Ile Maurice, le Malawi et le Botswana.
“Nous avons également déployé le système de visa électronique dans plusieurs pays, dont le Kenya, le Nigeria, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Ouganda, le Cameroun et la République démocratique du Congo et nous étendons le système de visa électronique à 20 autres pays”, a-t-elle expliqué.
D’autres intervenants ont mis en exergue l’importance du secteur du tourisme pour la relance de l’emploi et des économies africaines, en soulignant qu’alors que les rideaux des deux dernières années de restrictions imposées par la COVID-19 sont tombés, le secteur fournit un éclat de lumière à la reprise économique de l’Afrique.
Au cours des deux dernières années, les mesures visant à atténuer les conséquences de la pandémie de COVID-19 ont contribué au déclin dévastateur du tourisme aux niveaux national et international, ont-ils relevé. Ils ont ainsi appelé les gouvernements africains à accorder une attention particulière à ce secteur porteur pour faciliter la reprise économique et réduire les taux de chômage sur le continent.