«A quatre reprises, entre le 16 et le 23 janvier 2022, différents groupes de terroristes ont été localisés, identifiés et neutralisés par les forces burkinabées et par les unités de Barkhane», selon un communiqué de l’état-major.
«Au total, près d’une soixantaine de terroristes ont été mis hors de combat», et une vingtaine de motos et plusieurs pick-ups armés ont également été détruits dans ces opérations ponctuées de «frappes aériennes de la force Barkhane, guidées par des unités burkinabées», a poursuivi l’armée française.
“Le bilan de cette opération conjointe traduit le très bon niveau de coopération avec les forces armées du Burkina-Faso, en appui desquelles la Force Barkhane s’est engagée pour protéger les populations et lutter contre le terrorisme”, relève le communiqué.
Cette opération, poursuit-on, illustre l’engagement et la détermination de Barkhane et de tous ses partenaires à poursuivre le combat contre les groupes armés terroristes.
La France est engagée au Sahel aux côtés de ses partenaires régionaux (Mali, Niger, Burkina, Mauritanie et Tchad) à travers la force antijihadiste Barkhane, lancée le 1er août 2014.
Le président français Emmanuel Macron avait annoncé, en juin dernier, un prochain désengagement progressif de la France du Sahel, à travers la transformation de Barkhane en un dispositif resserré, focalisé sur la lutte antiterroriste et l’accompagnement au combat des armées locales, en réduisant les effectifs français dans la région d’ici 2023 à 2500-3000 hommes, contre plus de 5.000 aujourd’hui.
La transformation de l’opération Barkhane verra ainsi la Task Force Takuba devenir un des piliers de la lutte menée par la France et ses partenaires européens contre les groupes armés terroristes au Sahel.