Baptisée « Conversion écologique 2030 », la nouvelle feuille de route porte sur « l’utilisation responsable des ressources naturelles, la mise en œuvre de projets d’efficacité énergétique et la modernisation de ses actifs technologiques, l’élimination des déchets et le développement de projets concrets de reforestation pour l’avenir », indique le gouvernorat dans un communiqué.
Le Vatican aspire également à réduire l’impact CO2 de sa flotte de véhicules, souligne-t-il, faisant savoir que les voitures de la Cité seront progressivement remplacées par des véhicules électriques, afin de rendre le parc automobile du Saint-Siège neutre en carbone d’ici 2030.
Le gouvernorat mettra en place son propre réseau de recharge sur le territoire de l’État et dans les zones extraterritoriales. Il veillera ainsi à ce que ses besoins énergétiques proviennent exclusivement de sources d’énergie renouvelables, poursuit le communiqué.
Dans ce sens, un partenariat stratégique a été conclu avec le groupe Volkswagen, qui s’engage, pour sa part, à réduire l’empreinte carbone de ses véhicules de 30 % d’ici 2030, précise la même source, insistant sur la nécessité de protéger la « maison commune » et réduire concrètement l’impact de l’activité humaine sur l’environnement.
D’après l’observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, Gabriele Caccia, l’État de la Cité du Vatican entend ainsi « contribuer et apporter son soutien aux efforts de tous les États pour coopérer, conformément à leurs responsabilités communes mais différenciées et à leurs capacités respectives, à une réponse efficace et adéquate aux défis que le changement climatique pose à notre humanité ».