Mohammed VI, Roi visionnaire et infatigable bâtisseur : 21 ans de règne et de labeur continu

Au lendemain de son Intronisation, Sa Majesté le Roi Mohammed VI commence un interminable chapelet de réformes et de projets : Du plus élémentaire et basique au plus complexe et stratégique, le Souverain ne cède devant rien. Le « Roi des pauvres » émerge, celui des infrastructures structurantes, du progrès économique et de la production de richesses aussi.

Le Roi, visionnaire et grand stratège, dresse la feuille de route et fixe le cap pour le développement du pays et pour le renforcement de la coopération internationale : avec les pays arabes, du golfe notamment, avec les pays africains -du sud du Sahara, ayant à l’horizon, le retour à l’Union Africaine- avec les pays européens, ceux du continent américain et avec des pays asiatiques.  Sur tous les plans SM le Roi donne l’exemple et imprime le rythme.

Sur le plan du Droit et dans le domaine sociétal et social

Les options du souverain ont vite envahi et irrigué les esprits. Elles ont illuminé le chemin et libéré les forces créatives des populations.

Son appel à l’instauration et à la consolidation de l’Etat de Droit, la dynamique insufflée au Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), la réforme du code de la famille, la rupture avec la période des années de plomb par l’institution de l’Instance Equité et Réconciliation (IER, -plus jamais ça-), l’évaluation du Bilan des Réalisations du pays sur les Cinquante années précédentes, la promotion de l’égalité entre les genres, la liberté et la promotion de la presse et des médias et l’institution de la HACA, sont, entre autres, autant de grands chantiers que SM le ROI a ouverts au cours de son premier quinquennat de règne.

Le 18 mai 2005, SM le Roi annonce le lancement et la mise en œuvre de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain –INDH-, grand chantier de règne s’il en est, dont l’objectif est de lutter contre la pauvreté et de promouvoir l’insertion des couches sociales défavorisées dans le tissu économique du pays et ce, à travers les projets visant à créer des opportunités d’emplois et à générer des revenus aux jeunes et aux femmes notamment.

Les résultats de ce programme pluri-décennal sont tellement positifs que le modèle est loué par les institutions internationales spécialisées et inspire de nombreux pays partenaires en Afrique.

Couplé aux programmes que réalise la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, et à la dynamique de la société civile qui s’active en partenariat avec ces initiatives et programmes, l’ensemble du pays est mobilisé afin de ne laisser personne au bord du chemin.

Dans le même axe stratégique, le Royaume du Maroc, ayant souscrit aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et aux Objectifs pour le Développement Durable (ODD), et institué la Couverture Médicale de Base (CMB) et le Régime d’Assistance Médicale aux Démunis (RAMED) dans le cadre de l’Assurance Médicale Obligatoire (AMO, loi 65-00 déclinée et mise en œuvre par le gouvernement durant les années 2002-2007), multiplie les efforts en vue de hisser à des niveaux plus élevés l’accès des populations aux services sociaux de base et aux prestations de santé de qualité, humanisés et adaptés aux besoins.

Sur le plan des Grands Projets Structurants

 Grâce aux projets structurants lancés par SM le ROI, le Maroc, dans toute son étendue, se transforme. La façade méditerranéenne, d’Oujda à Tanger, a profondément été mise à niveau en matière d’infrastructures routières, de tourisme, de ports, d’aéroports, de santé, d’urbanisation, …

Le transport ferroviaire, avec le TGV entre Tanger et Casa, les autoroutes, d’Oujda et de Tanger à destination d’Agadir, le transport urbain avec l’introduction du mode tramway (à Rabat et à Casa), les grands aménagements urbains, … sont autant de projets qui contribuent à faire du Maroc un pays émergent.

Les plans stratégiques sectoriels ont été élaborés et lancés. Ils couvrent de nombreux secteurs entre autres l’industrie, le tourisme, la pêche maritime, l’agriculture et les énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire.

Au terme de ces plans, plus de trente milliards d’Euros seront investis et le nombre d’emplois directs et indirects créés serait d’au moins trois millions de postes.

Poursuivant dans la même voie, un nouveau plan de développement est lancé en faveur des provinces marocaines du Sahara atlantique. Ce plan, qui prévoit des investissements de l’ordre de 7 milliards d’Euros, a été élaboré pour lever les dysfonctionnements identifiés suite à une étude effectuée par le Conseil Economique, Social et Environnemental et va permettre de hisser ces territoires à des niveaux de prospérité et de progrès inédits.

La Constitution promulguée le 29 juillet 2011

 La nouvelle Constitution, couronne les grandes réformes qui hissent le Royaume du Maroc au rang des pays démocratiques. Celle-ci consacre la séparation et l’équilibre des pouvoirs (Législatif, Exécutif et Judiciaire), la primauté des valeurs universellement reconnues, l’indépendance de la justice, la responsabilité pleine et entière de l’exécutif qui dispose de l’administration, l’institutionnalisation du Conseil du Gouvernement -sous la précédente constitution, le Conseil de Gouvernement servait de cadre informel qui prépare les dossiers au Conseil des Ministres-. Elle garantit les libertés individuelles et collectives, protège les Droits de l’Homme et l’accès aux services de base, garantit la propriété et la liberté d’entreprendre, institue la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes et entre les droits et les devoirs

La constitution dispose que le ROI nomme le Chef du Gouvernement parmi le parti ayant occupé le premier rang aux élections des membres de la Chambre des Représentants (Article 47) -. Après le vote du programme que présente le Gouvernement, celui-ci obtient l’investiture.

La Constitution institutionnalise la langue Amazigh comme langue officielle au même titre que l’arabe, elle crée des instances de bonne gouvernance et de régulation notamment le Conseil de Sécurité, celui de la Concurrence, l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de lutte contre la Corruption, le Conseil de la Famille et de l’Enfance, le Conseil de la Jeunesse et de l’Action Associative, l’Autorité pour la Parité entre l’Homme et la Femme,

Souveraineté et Intégrité Territoriale

 En 2007, après 16 ans du cesser le feu, voyant que le référendum ne peut avoir lieu faute de corps électoral, et prenant en compte les appels du Conseil de Sécurité des Nations-Unies aux parties pour faire des propositions favorisant une solution négociée et acceptée par tous, SM le ROI soumet aux Conseil de Sécurité un « plan d’autonomie élargie » au profit des populations de nos provinces du Sud.

Cette proposition est faite par SM le Roi pour servir de base de négociation sous réserve de ne pas porter atteinte ni à la Souveraineté ni à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

Le Conseil de Sécurité a qualifié la proposition marocaine de « crédible, faisable et sérieuse ».

Tous les Etats membres permanents du Conseil de Sécurité soulignent que la proposition marocaine doit être traduite par une négociation sincère entre les deux parties au conflit pour aboutir à une solution politique mutuellement acceptable.

(Voir précédent article dans « atlasinfo.fr » suite à la visite du SG de l’ONU à Tindouf intitulé : Ban-Ke Moon GO Home).

Treize ans après, l’adversaire irréductible du Royaume du Maroc, campe sur ses positions et intensifie sa détermination à empêcher la recherche d’une solution qui garantit la paix et la stabilité dans la région et ouvre la voie au progrès social et économique des populations du Grand Maghreb (notons que le manque à gagner en termes de croissance annuelle est estimé à 2% du PIB pour chaque pays).

Les succès diplomatiques du Royaume du Maroc, que constituent son retour à l’Union Africaine, les retraits successifs et massifs de la reconnaissance à la République fantôme, l’adhésion de nombreux pays de l’Amérique Latine, de l’Europe et de l’Asie à la solution que le Maroc propose, en concomitance avec la situation politique et institutionnelle de notre adversaire principal, exacerbent la campagne d’animosité envers notre pays.

Espérons que la raison finira par l’emporter, que la sagesse va prédominer et que l’appel de Sa Majesté en vue d’ouvrir des mécanismes qui conviennent pour traiter des points qui sont en suspens entre les pays de la région soit accueilli sans arrières pensées.

Le nouveau modèle de Développement, les défis et enjeux du futur

 Le Royaume du Maroc, dans sa position géostratégique, son histoire multiséculaire, sa spécificité -que caractérise l’attachement à ses traditions et l’ouverture à la modernité et aux civilisations de son temps-, que conduit SM le ROI avec clairvoyance, fait face, avec détermination et sérénité, à l’obscurantisme, aux menaces des réseaux terroristes de toute obédience, à l’intolérance et aux adversaires proches et/ou lointains qui envient la stabilité politique du pays, la sécurité dont il jouit et le progrès économique -quoique insuffisant- dont bénéficie la population.

Dérouler la partie pleine du verre ne signifie nullement que tout est accompli, loin s’en faut. Les détracteurs du pays sont nombreux, ils ont la liberté de dénigrer.

Que Dieu nous préserve des plus proches, avides de pouvoir. Imbus d’eux même et mégalomanes, Ils ambitionnent de soumettre le pays à leur dictat.

 Les enjeux d’aujourd’hui et des années qui viennent sont fondamentalement axés sur le renforcement du processus démocratique, la promotion du développement durable, les libertés et les Droits de l’Homme, la lutte contre le chômage, contre la pauvreté et les inégalités de répartition des richesses produites, contre les exclusions de toute sorte, ….

 Faut-il ici souligner que l’enjeu stratégique et principale reste et demeure celui de la formation des ressources humaines de manière à améliorer la qualité,  éradiquer non seulement l’illettrisme, l’analphabétisme et les abandons, mais aussi de manière à hisser la généralisation de l’accès au système d’enseignement pour tous jusqu’au niveau du baccalauréat au moins.

 Aucun pays ne peut aspirer au développement si la population n’est pas instruite, éduquée et formée aux métiers correspondants aux choix du modèle de développement adopté. Cette condition ne peut être totalement satisfaite que dans un horizon de 20 ans si tout est fait pour engager les mesures idoines dès à présent.

Sa Majesté, en de multiples occasions, a attiré l’attention et souligné la nécessité de faire face aux dysfonctionnements qui émergent en de nombreux domaines.

La Commission instituée par SM au sujet du Nouveau Modèle de Développement, continue ses auditions. Les partis politiques qui ont publié leurs avis et propositions à l’issue de ces auditions peinent, semble-t-il, à comprendre la densité du thème et la profondeur des questions à traiter. La confusion apparaît clairement dans l’amalgame entre « Nouveau Modèle de Développement » et « Nouvelle Politique de Développement ».

 Les Mégas Projets d’Avenir

 Les grands chantiers structurants évoqués ci-dessus sont essentiels, d’autres sont à préparer et programmer.

 Il s’agit notamment de ceux qui reconfigurent l’occupation du territoire national et redonnent vie à des espaces territoriaux abandonnés ou en cours de l’être.

 Dans ce cadre, il y a lieu d’indiquer en le soulignant que le rythme de croissance de la population marocaine diminue, que le seuil de renouvellement des générations ne sera plus atteint après quelques années (au-delà de 2050).

La pyramide des âges prend une nouvelle forme et laisse apparaitre en perspective deux tendances, d’une part le vieillissement de la population qui va en s’accélérant et d’autre part, le déficit en population active.

Une nouvelle politique de planification familiale devient urgente (Voir Article sur le Déclin Démographique au Maroc, site du Journal l’Economiste).

 Le territoire qui longe les frontières orientales, sur une profondeur variant de 200 à 300 Km, à partir d’Oujada jusqu’à Aousserd, les montagnes des Atlas, et les hauts plateaux sont désertés, la déforestation s’accroit et l’urbanisation du littoral s’accentue.

 Le projet d’autoroute reliant Nador, Saaidia, Oujda, Figuig, Errachidia, Ouarzazate et Agadir, Guelmim Laayoune- de même que celui reliant Meknès à Errachidia et Marrakech à Ouarzazate sont de nature à redistribuer l’occupation démographique et économique du sol, à alléger la pression de plus en plus forte sur le littoral et à donner la preuve que le Maroc est un tout.

 Les éléments préliminaires relatifs aux coûts de ce mégaprojet qui aurait une longueur totale de 3.100 Km dont 750 en topographie très difficile, montrent qu’un investissement total de 150 milliards de Dh sera requis sur une période de réalisation de 10 ans, soit environ 15 milliards de Dh par an.

 Il va sans dire que l’impact et les effets induits se répercuteront très fortement sur la Production Intérieure Brute du pays qui augmenterait chaque année de 45 milliards de Dh (le multiplicateur de Capital étant estimé à 3).

En outres, le chômage serait réduit par la création d’emplois, directs et indirects, tout au long de la période de réalisation et une dynamique de développement serait créée dans le sens inclusif et réducteur des inégalités territoriales et entre les couches économiques et sociales de la population.

 L’occasion de la fête du Trône constitue pour nous un événement capital qui nous appelle à faire le bilan et à envisager de faire plus sous l’impulsion permanente et bienveillante de Sa Majesté le ROI, que Dieu l’assiste.

  

(*) : Omar Chiban

Statisticien Economiste, Acteur Associatif

 

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