Maroc: la réouverture des mosquées tributaire de l’évolution de la situation sanitaire (ministre)

Le ministre marocain des Habous et Affaires islamiques, Ahmed Taoufik a souligné, jeudi à Rabat, que les mosquées seront rouvertes dès que les autorités compétentes auraient décidé que la situation sanitaire est normalisée.

« Il faut rassurer les citoyens que cette mesure est temporaire et que les prières reprendront dans les mosquées dès que les autorités compétentes auraient décidé que la situation sanitaire est normalisée », a-t-il indiqué lors d’une réunion de la commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l’étranger à la Chambre des représentants, consacrée à l’examen des mesures entreprises par le ministère en matière de renforcement et d’encadrement religieux des citoyens sur fond de pandémie du coronavirus.

Le ministre a estimé que le retour aux lieux de culte sera décidé par les organes compétents administratifs et sanitaires et non par le département, notant que les mosquées rouvriront leurs portes de façon normale dès prise de décision à ce sujet.

Dans le cadre des mesures préventives entreprises par le ministère pour lutter contre la propagation du Covid-19, il a été traduite par la fermeture de 52.000 mosquées, d’environ 1.500 Zaouia, de plus de 5.000 mausolées, de 14.000 établissements et écoles coraniques et de l’Université Al Quaraouiyine.

Les rassemblements pour les cours d’alphabétisation dans 7.077 mosquées ont été interdits et les activités de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains et de la Fondation Mohammed VI pour la promotion des oeuvres sociales des préposés religieux ont été suspendues, a-t-il rappelé.

Concernant le pèlerinage, le ministre a souligné que « nous ne disposons d’aucune notification ou communication officielle de la part du ministère saoudien du Hajj concernant ce qui va se passer lors des prochains jours (…), néanmoins nous avons une correspondance du ministre saoudien, depuis le mois de mars, qui demande d’attendre avant de conclure un contrat ».

Il a affirmé que « jusqu’à présent, nous n’avons signé aucun contrat lié aux services d’hébergement, de transport et de subsistance », ajoutant que « le pèlerinage nécessite beaucoup d’organisation, de mesures et de temps et que la question repose sur la décision des autorités saoudiennes ».

Pour ce qui de la fête de l’Aïd Al Adha, le ministre a indiqué qu' »il est encore tôt de parler de ce rituel, parce que nul ne connaît ce qui se passera demain ».

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