« En vertu de la loi de 2003 sur l’extradition, la ministre doit signer une ordonnance d’extradition s’il n’y a aucun motif d’interdire l’ordonnance », a expliqué un porte-parole du Home Office. « Dans cette affaire, les tribunaux britanniques n’ont pas conclu qu’il serait oppressif, injuste ou un abus de procédure d’extrader M. Assange. Ils n’ont pas non plus conclu que l’extradition serait incompatible avec ses droits humains, y compris son droit à un procès équitable et à la liberté d’expression, et que pendant son séjour aux États-Unis, il sera traité de manière appropriée, y compris en ce qui concerne sa santé », a-t-il souligné.
Dans un communiqué, WikiLeaks a dénoncé « un jour sombre pour la liberté de la presse et pour la démocratie au Royaume-Uni ».
« Toute personne dans ce pays qui se soucie de la liberté d’expression devrait avoir profondément honte que le ministère de l’Intérieur ait approuvé l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis », a poursuivi WikLeaks, soulignant que « Julian n’a rien fait de mal. Il n’a commis aucun crime et n’est pas un criminel. C’est un journaliste et un éditeur, et il est puni pour avoir fait son travail.
L’Australien de 50 ans est détenu à la prison de Belmarsh, à Londres, après avoir mené une longue bataille pour éviter d’être extradé. Il avait été arrêté en 2019 après avoir passé plus de sept ans réfugié dans l’ambassade d’Equateur à Londres.