Initiée par la Maison Artcurial Maroc, cette exposition qui se poursuit jusqu’au 28 mai courant, jour de la vente aux enchères des œuvres exposées, se décline en deux chapitres : “Majorelle & ses Contemporains” et “Art Moderne & Contemporain Marocain et international”.
Lors de cette vente, Artcurial Maroc aura à présenter quelque 132 lots où se côtoient des artistes tels que Majorelle, Dinet, Azema et Gharbaoui.
A travers cette vente-e ve nement, Artcurial Maroc est heureuse de renouveler son soutien à l’Association Chourouk, cre e e pour permettre l’acce s de jeunes enfants a l’e ducation pre scolaire, via la construction d’une école maternelle dans le village de Douar El-Bared, situe aux environs de Tahanout, chef- lieu de la province d’Al Haouz.
Cette session dévoile ainsi des œuvres rares et historiques, dont une de Mohamed Melehi, intitule e “Flamme” qui a été re alise e en 1969. Il s’agit d’une toile inédite ayant une qualité muséale élevée et qui est conservée dans une collection prive e depuis sa création. Présentée pour la première fois aux enchères, elle inaugure la série des célèbres Flammes développée par l’artiste.
Autre première aux enche res : “Les Amies endormies” de Jacques Majorelle, une oeuvre audacieuse et pleine de beauté qui est re alise e dans les anne es 30. Des œuvres de Dinet, une collection d’Azema et de nombreuses sculptures viennent, entre autres, enrichir cette deuxième édition printanière, qui ne manque pas de célébrer d’autres grands artistes tels que Gharbaoui, Glaoui ou encore Rabi.
“Après une période longue et difficile due à la pandémie, nous sommes ravis de retrouver nos collectionneurs que nous remercions pour leur fidélité”, s’est félicité M. Olivier Berman, Directeur de la Maison Artcurial Maroc dans une déclaration à M24, la Chaine télévisée de l’information en continu de la MAP.
Pour cette deuxième édition du Printemps Marocain, “nous sommes très heureux de présenter cette œuvre historique et muséale de Mohamed Melehi, Flamme, réalisée en 1969 et restée inconnue du public jusqu’à ce jour”, a souligné M. Berman, affirmant que Marrakech, la ville-lumière et la source d’inspirations de grands artistes, “est bien partie pour devenir la capitale africaine de l’art”.
“Dès le 19e siècle, les artistes qui cherchaient la lumière descendaient du Nord vers le Sud pour jeter l’ancre à Marrakech, la ville-lumière et la source d’inspiration de grands artistes, tel que Jacques Majorelle”, a-t-il relevé, estimant que la cité ocre a largement consolidé sa position en tant que destination de choix pour la promotion d’œuvres artistiques.
Dans le chapitre “Majorelle & ses Contemporains” de cette exposition inédite, quatre œuvres de Jacques Majorelle sont proposées à la vente. Parmi ses sujets de prédilection, figurent ses emblématiques Kasbahs et scènes de souk, à l’instar de son huile sur toile, Souk a Marrakech, illustrant son amour pour la lumière et les jeux de contrastes.
Présentée pour la première fois aux enchères, “Les Amies endormies de Jacques Majorelle” est réalisée dans les années 30. Cette composition appartient à un chapitre très important de l’oeuvre de Jacques Majorelle, celui dit des “Nus noirs”, qui commence en 1931.
Dans ce même chapitre, six œuvres de Dinet sont proposées. “Repos a l’ombre, Bou-Saâda 1888”, “Une place a Bou-Saâda 1894”, “La marche silencieuse (la procession) 1917”, “Jeune fille au turban violet”, “Ouled Nail” et “Baigneuse”. C’est dire qu’Etienne Dinet s’attache à retranscrire de la ville de Bou-Saâda, sa lumière, ses places et ses habitants qui le fascinent. Il partage avec justesse la luminosité dorée qui émane de ce lieu particulier pour l’artiste et où, il souhaitera être inhumé.
Pour sa part, le chapitre “Art Moderne & Contemporain Marocain et International” rend hommage à un panel d’artistes de renom. Nous y découvrons une œuvre majeure et historique de Mohamed Melehi, intitulée Flamme. Cette toile inédite, conservée dans une collection privée depuis sa création est réalisée en 1969, année importante dans le parcours artistique de Melehi.
Dans ce même chapitre, une œuvre forte de Gharbaoui est également proposée à la vente. “La quête de la lumière est pour moi capitale. La lumière ne trompe pas. Elle nous lave les yeux”, écrit Jilali Gharbaoui.
Cette exposition donne à voir et à apprécier également une belle collection de gouaches et de dessins de Jacques Azema avec, entre autres, Hammam un pastel sur carton.