Les bureaux de votes ont ouvert ce matin à 8h sur l’ensemble de la France métropolitaine, pour fermer à 18h, à l’exception des grandes villes comme Paris qui peuvent étendre leurs horaires d’ouverture jusqu’à 20 h.
Les électeurs devront ainsi départager les candidats qui se sont qualifiés pour ce second tour, lors du vote de dimanche dernier.
La coalition du président français, Emmanuel Macron, arrivée en tête, coude-à-coude avec l’alliance de gauche, joue sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.
La majorité présidentielle sortante, réunie au sein de la confédération »Ensemble » et regroupant le parti d’Emmanuel Macron »La République en Marche » (LREM) -rebaptisé « Renaissance »-, MoDem et Horizons, a obtenu 25,8% des voix, presque à égalité avec la coalition de gauche, rassemblée sous la bannière de la “Nouvelle Union populaire écologique et sociale” (NUPES) et qui regroupe la France Insoumise, le Parti socialiste, le Parti communiste français et Europe Ecologie-Les Verts (EELV), créditée de 25,7% des suffrages.
Le parti d’extrême droite de Marine Le Pen (Rassemblement national-RN) s’est classé troisième avec 18,7%, et espère pouvoir se doter d’un groupe parlementaire à l’Assemblée pour la première fois de son histoire, alors que les Républicains (droite classique) ont obtenu 10,4%, et risquent de perdre leur statut de principal groupe d’opposition.
A l’exception de Gabriel Attal, l’ancien porte-parole de l’exécutif et actuel ministre des comptes publics, qui a été élu à l’Assemblée nationale dès le premier tour, 14 autres membres du gouvernement devront valider leur élection dimanche. A leur tête, la première ministre Elisabeth Borne, en lice dans le Calvados.
Selon l’Elysée, tout ministre ayant échoué à être élu à ces législatives devrait démissionner de l’équipe gouvernementale.
Pour les différentes formations en lice, le grand enjeu serait celui de mobiliser les électeurs, alors que lors du tour précédent, l’abstention a affiché un record, avec un peu plus d’un Français sur deux ayant boudé les bureaux de vote.
Le pouvoir d’achat, la flambée des prix des hydrocarbures et de l’énergie dans le sillage de la guerre en Ukraine, la sécurité, la santé et l’emploi ont été les principaux sujets de campagne.