Le Maroc des régions se dote d’un nouveau fer de lance

Consacré il y a un peu plus d’un an en tant qu’institution constitutionnelle dans la plénitude de ses pouvoirs, le Conseil économique, social et environnemental (CES) émerge comme acteur clé pour concrétiser le modèle de développement régional prôné par le Roi Mohammed VI.

D’ores et déjà, les membres du conseil apporteront leur pierre à l’édifice, cette fois-ci dans le chantier phare de la régionalisation. Il s’agit en substance de développer un système économique régional favorable à la croissance et à la création de richesses et générateur d’emplois, un système où les jeunes trouveraient pleinement leur compte.

C’est justement là en gros la mission que confie aujourd’hui le Souverain au conseil et que Sa Majesté n’a cessé d’appeler de ses vœux : l’élaboration d’un modèle de développement régional intégré et rigoureux, s’appliquant à une échelle la plus large possible et visant à créer une synergie et une complémentarité entre les programmes sectoriels.

Dans la conception royale telle qu’elle transparaît dans le discours à la nation prononcé mardi par le Souverain à l’occasion du 37è anniversaire de la Marche verte, le CES est appelé à focaliser ses actions sur les défis auxquels la région fait face et les possibilités offertes pour mettre à contribution les jeunes générations de sorte à ce qu’ils soient non plus des sujets, mais des acteurs à part-entière dans la dynamique du progrès et du développement.

Dotée d’une composition plurielle et d’un large éventail de compétences dans les domaines les plus variés, cette institution nationale vient réaffirmer l’engagement du Roi à mettre en œuvre la régionalisation avancée, en commençant en premier lieu par les provinces du Sud, au regard de la possibilité qu’elle offre aux populations de participer à la gestion de leurs affaires locales et de contribuer au développement humain intégré et durable.

Cet élan mobilisateur, entretenu sous l’impulsion du Souverain, est censé avant tout favoriser l’émergence de nouvelles élites, en particulier parmi les jeunes et les femmes.

Pour le Roi, le conseil économique, social et environnemental est donc "le plus apte à assurer la préparation" d’un chantier de cette envergure, selon une approche participative permettant la participation des populations concernées et le concours de tous les acteurs nationaux.

Conçu dès le départ comme étant un fer de lance pour la consolidation du modèle marocain de démocratie, de développement et de bonne gouvernance, le CES est l’illustration de la démarche résolue du Roi visant à associer les forces vives de la nation pour des réponses collectives innovantes aux grandes questions de développement de l’heure.

"C’est dire que Nous ne sommes nullement disposé à laisser ce Conseil se muer en une sorte de troisième Chambre. Nous entendons, au contraire, qu’il soit un nouvel et large espace, apte à conforter ce qu’offre l’Etat des institutions en termes de structures et d’instances de dialogue constructif, d’expression responsable et de réactivité positive aux aspirations des diverses catégories sociales et des différentes générations", avait affirmé le Souverain lors de la cérémonie d’installation du conseil en février 2011.

La démarche royale a voulu que le conseil dispose d’une composition pluraliste regroupant en son sein acteurs socio-économiques, tissu associatif et compétences scientifiques et intellectuelles, tous voués à l’accompagnement et à l’impulsion de la dynamique réformatrice pour un Maroc nouveau.

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