Dans un article publié sur le site électronique « ManabirPress », sous le titre « Le Maroc est capable de relever les défis grâce à ses institutions », M. Abyaba a indiqué que le changement climatique est devenu une question structurelle à laquelle il faut accorder plus d’intérêt, dans la mesure où cela impacte l’approvisionnement en eau et au-delà la sécurité alimentaire.
« Toutes les études et prévisions et tous les programmes qui ne tiennent pas compte du changement climatique au Maroc n’aboutiront pas, n’atteindront pas les finalités escomptées, et ne seront ni objectifs, ni réalistes », a estimé M. Abyaba, notant que le programme gouvernemental dépend désormais de la situation climatique annuelle.
L’ancien ministre a souligné la nécessité de prendre des mesures nouvelles et strictes en matière de gestion de l’eau potable, telles que la rationalisation de l’utilisation de cette ressource en adoptant un programme spécifique selon les régions et les provinces, et en optant pour des mesures concrètes qui permettent l’approvisionnement continu des villes vulnérables.
Ces mesures concernent également, selon M. Abyaba, l’accélération de la mise œuvre du programme de construction de stations de dessalement, et la rationalisation de l’utilisation des ressources hydriques dans le secteur agricole, notamment la production de certaines cultures qui consomment beaucoup d’eau avec un faible rendement économique.
Il s’agit également d’établir un programme d’accompagnement des agriculteurs sinistrés en les approvisionnant en fourrages pour le bétail, notamment pour les agriculteurs des terres bour, outre l’organisation, par le gouvernement, d’une campagne de communication afin de rassurer les professionnels et les citoyens et les sensibiliser aux programmes adoptés en vue de remédier à cette situation.
M. Abyaba a conclu que le Maroc, qui a su faire face à la pandémie de la Covid-19 et réussi à gérer de nombreuses crises économiques et sociales, est capable de gérer la pénurie d’eau et de relever d’autres défis.