Le besoin de liquidité des banques s’élève à plus de 28 MMDH en juillet (Bank Al-Maghrib

Le besoin de liquidité des banques s’est élevé à 28,3 milliards de dirhams (MMDH) en juillet 2011 contre 22,2 MMDH un mois auparavant, selon Bank Al Maghrib.

Dans sa revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière, la Banque centrale indique avoir augmenté le volume de ses injections par le biais des avances à 7 jours sur appels d’offre, le portant à 30 MMDH au lieu de 24 MMDH en juin.

Dans ce contexte, le taux interbancaire s’est établi à 3,31 pc en moyenne en juillet, en accroissement de 2 points de base par rapport au mois précédent, précise la revue publiée sur le site électronique de Bank Al-Maghrib.

Parallèlement, les taux des bons du Trésor à 13 semaines, à 5 ans et à 15 ans, émis sur le marché primaire, sont restés globalement inchangés à 3,30 pc, à 3,85 pc et à 4,34 pc respectivement.

Sur le plan monétaire, les données disponibles à fin juin 2011 montrent que, bien qu’en légère accélération, les rythmes de croissance des agrégats de monnaie et de crédit demeurent globalement modérés.

Après s’être établi à 4 pc en mai, le taux annuel d’accroissement de l’agrégat M3 a atteint 4,5 pc en juin, recouvrant des évolutions divergentes de ses principales composantes.

Alors que la progression annuelle de la monnaie fiduciaire est restée inchangée à 9,2 pc, celle de la monnaie scripturale s’est élevée à 4,1 pc après 2 pc le mois passé, en raison principalement de l’expansion des dépô ts à vue tant des ménages que des sociétés non financières privées, relève la même source.

Au niveau des sources de création monétaire, le crédit continue d’apporter la plus importante contribution à la croissance de l’agrégat M3, son taux de variation annuel s’étant élevé à 6,4 pc en juin, après 5,9 pc en mai.

Cette évolution a résulté, essentiellement, de l’accentuation du rythme de progression des facilités de trésorerie, de 9,4 pc à 11,4 pc, principalement au profit de certaines sociétés opérant dans les secteurs industriel et de transport et télécommunication, et, dans une moindre mesure, du léger accroissement de celui des crédits immobiliers, passé de 8,7 pc à 9 pc.

Pour sa part, la hausse annuelle des prêts à l’équipement s’est maintenue à 11,8 pc, alors que celle des crédits à la consommation a reculé de 5,9 pc à 5,4 pc.

Par secteur institutionnel, le crédit au secteur privé est passé à 9,5 pc au lieu de 9,8 pc, tandis que les financements accordés au secteur public ont enregistré une nouvelle hausse mensuelle, qui s’est traduite par un redressement de leur taux d’accroissement annuel.

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