Les premiers cas en France de maladie hémorragique épizootique, affectant cervidés et bovins, ont été détectés dans trois élevages du Sud-Ouest, a indiqué, jeudi, le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire.
« Le laboratoire national de référence de santé animale de Maisons-Alfort (ANSES) vient de confirmer la présence du virus de la Maladie Hémorragique Epizootique (MHE) sur des bovins dans trois élevages situés dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées », précise le ministère dans un communiqué.
« La MHE provoque des signes cliniques très proches de ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO), notamment fièvre, amaigrissement, lésions buccales et difficultés respiratoires; elle génère une très faible mortalité », explique le ministère, rappelant qu’il n’existe pas, à ce jour, de vaccin contre cette maladie.
Et de préciser que suite à l’identification de ces trois foyers, l’exportation de bovins vivants a été totalement interdite dans les départements français de Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, les Landes, le Gers, la Haute-Garonne et l’Ariège, et en partie dans six départements voisins (Gironde, dans le Lot-et-Garonne, le Tarn-et-Garonne, le Tarn, l’Aude et les Pyrénées-Orientales).
D’après le syndicat agricole basque ELB, cité par la presse locale, les exportations sont, par ailleurs, « bloquées » vers l’Espagne et l’Italie pour l’engraissement, mais pas pour l’abattage immédiat des bovins.
Les mesures de gestion de cette maladie sont mises en place par les services du ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, en lien avec les organisations professionnelles, fait encore savoir le communiqué.