"La Libye ne permettra à personne de menacer la sécurité de ses voisins", a-t-il dit en réfutant les informations de la presse selon lesquelles la base militaire d’Al Ouaigh, située dans le sud-ouest de la Libye à proximité de la frontière nigérienne, avait été utilisée "pour lancer des attaques contre des pays voisins". Il n’a pas donné de précisions supplémentaires.
Dans le chaos qui a suivi la chute en 2011 du régime du colonel Mouammar Kadhafi, le sud de la Libye et ses immensités désertiques aux frontières extrêmement poreuses se sont transformés en une vaste zone de contrebande d’armes qui ont essaimé dans toute la zone sahélo-saharienne.
La Libye partage une frontière avec l’Algérie, théâtre d’une prise d’otages spectaculaire dans un complexe gazier par un commando de djihadistes issus d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
En décembre, le nouveau pouvoir libyen avait annoncé la fermeture provisoire des frontières du pays avec l’Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan.