En annonçant mercredi dernier la visite de l’Envoyé américain, le ministère chinois de l’Écologie et de l’Environnement avait indiqué que ce déplacement sera l’occasion d’engager des échanges approfondis sur les moyens de faire face à l’impact du changement climatique. Le climat est l’un des domaines où les deux puissances, qui se livrent une compétition féroce, peuvent coopérer. Cette question a été l’un des thèmes abordés lors de la visite effectuée la semaine dernière en Chine par la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen.
« La Chine et les Etats-Unis sont les deux plus grandes économies du monde et nous sommes également les deux plus grands émetteurs. Il est clair que nous avons la responsabilité particulière de trouver un terrain d’entente », a déclaré Mme Yellen à l’issue de sa visite en Chine.
Dans une déclaration conjointe publiée à Glasgow en 2021, la Chine et les Etats-Unis s’étaient engagés à lutter contre les émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre. Le président chinois Xi Jinping s’est engagé en 2020 à ce que la Chine atteigne son pic d’émissions de CO2 d’ici 2030 et atteigne zéro émission nette d’ici 2060. Pour atteindre cet objectif, il faudrait réduire la demande de charbon en Chine, qui représente la moitié de la consommation mondiale, à un niveau proche de zéro.
A signaler que les récentes visites de hauts responsables américains en Chine visent à créer des canaux de communication afin que les pays disposent de mécanismes pour faire face aux crises et surmonter leurs différends.