Italie/Gouvernement : le programme de Giorgia Meloni
La nouvelle Première ministre italienne, Giorgia Meloni, prête serment samedi. Son équipe est composée d’un équilibre de cadres de son parti Fratelli d’Italia et des formations de ses partenaires de coalition, La Ligue et Forza Italia. Voici les grandes lignes de leur programme, baptisé « Pour l’Italie »:
-La lutte contre la cherté du coût de la vie.
-Une meilleure utilisation du Plan national de reprise et de résilience, mis en place après la crise Covid. La coalition de Giorgia Meloni demande « une révision du plan de relance en fonction des conditions, des nécessités et des priorités nouvelles », pour prendre en compte en particulier l’inflation.
-Réduction de la pression fiscale pour les familles, les entreprises et les travailleurs indépendants. La coalition veut supprimer le revenu universel minimum que Giorgia Meloni avait qualifié pendant sa campagne de « metadone d’État ».
-Le programme prévoit un plan de soutien à la natalité avec des crèches gratuites, crèches dans les entreprises, ludothèques. Il propose un réduction de la TVA sur les produits et services pour la petite enfance et une introduction progressive du quotient familial.
-La réforme du système judiciaire, afin de réduire la durée des procès et rendre les « procédures plus efficaces ».
-Le programme évoque la transition énergétique durable, l’augmentation de la production des énergies renouvelables et la mise en œuvre d’un plan pour l’autosuffisance énergétique. « Per l’Italia » souhaite recourir au « nucléaire propre ».
-Fratelli d’Italia se promet d’aborder le problème de la sécheresse en sécurisant le réseau d’eau et en augmentant les investissements dans ces ressources. Le parti de Giorgia Meloni prévoit la réalisation d’usines de désalinisation de l’eau. Il promet de combattre la pollution « de nos eaux », de nettoyer les lacs et les rivières et de « sauver la mer et le littoral ».
-« Per l’Italia » souhaite passer à l’élection du président de la République au suffrage universel direct. Le président en Italie est élu par un collège électoral composé de sénateurs.