Israéliens et Palestiniens acceptent un nouvelle trêve de 72 heures

Une trêve de 72 heures entre Israël et le Hamas est entrée en vigueur dans la bande de Gaza lundi 11 août à 0 h 01 locales (23 h 01 à Paris). Quelques heures auparavant, Israéliens et Palestiniens étaient parvenus à un « consensus simultané » pour parvenir à ce cessez-le-feu, grâce à des discussions indirectes qui ont eu lieu par l’intermédiaire des Egyptiens.

Israël et les Palestiniens ont accepté dimanche de respecter une nouvelle trêve de trois jours proposée par l’Egypte qui doit entrer en vigueur à 21h00 GMT dans la bande de Gaza, ont annoncé les responsables des deux parties.

"Israël a accepté la proposition égyptienne", a déclaré un responsable du gouvernement israélien. Il a précisé que les négociateurs israéliens retourneraient au Caire lundi, si la trêve est respectée, pour reprendre les négociations indirectes avec les Palestiniens sur une paix durable.

L’équipe israélienne était repartie vendredi avant l’expiration de la précédente trêve de trois jours et les hostilités avaient repris dans l’enclave palestinienne.

Un responsable du Hamas a pour sa part déclaré que les groupes palestiniens avaient accepté la proposition égyptienne et que les discussions se poursuivraient au Caire.

Un négociateur du Hamas au Caire a précisé que les groupes palestiniens n’avaient pour autant renoncé à aucune de leurs demandes parmi lesquelles figurent la fin du blocus imposé à la bande de Gaza par Israël et l’Egypte et la libération de prisonniers. Les Palestiniens souhaitent aussi disposer d’un port de mer.

Israël exige aussi des garanties sur le fait que les matériaux de reconstruction susceptibles d’être acheminés à Gaza ne soient pas utilisés par les activistes palestiniens pour creuser de nouveaux tunnels leur permettant de s’infiltrer sur son territoire.

Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a appelé "les deux parties à profiter de cette trêve pour reprendre immédiatement les négociations indirectes et travailler à un accord de cessez-le-feu global et durable".

L’opération « Bordure protectrice », déclenchée le 8 juillet par Israël a tué quelque 1 916 Palestiniens au total, selon les secours locaux. D’après l’Unicef, au moins 447 des victimes étaient des enfants ou des adolescents. Et la guerre a mis au tapis une économie déjà à genoux.

Elle a aussi eu des répercussions en Cisjordanie occupée, théâtre de manifestations et de heurts avec l’armée israélienne qui se sont soldés par une quinzaine de morts palestiniens. Un enfant palestinien de 11 ans a été tué par l’armée israélienne dimanche dans le camp de réfugiés d’Al-Fawar, près d’Hébron, dans des circonstances encore obscures. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont péri depuis le 8 juillet.

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