Selon des informations du quotidien Haaretz, M. Horev a justifié sa position en soutenant que "la situation explosive" du Proche-Orient n’est pas compatible avec la participation d’Israël à cette conférence prévue fin 2012 ou début 2013 à Helsinki, et soutenue notamment par les Etats-Unis.
Toujours selon Haaretz, M. Horev a expliqué que la dénucléarisation du Proche-Orient pourrait être envisagée uniquement après l’instauration préalable de relations de paix et de confiance entre tous les Etats de la région.
"Cela doit procéder d’une initiative régionale et non être le résultat d’une coercition externe", a encore dit M. Horev, de même source.
La conférence d’Helsinki doit se tenir sur fond de tensions autour du nucléaire iranien, l’Occident et Israël accusant Téhéran de vouloir se doter de l’arme atomique sous couvert de programme civil, ce que l’Iran dément catégoriquement.
Israël est considéré comme la seule puissance nucléaire au Proche-Orient. Il est membre de l’AIEA, mais n’est pas signataire du traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).