Hassan Kettani, le salafiste marocain qui se réjouit du retour des talibans à Kaboul

Face aux images désastreuses des talibans patrouillant les rues de la capitale afghane, le salafiste marocain, Hassan Kettani, s’est réjouit de leur retour en Afghanistan.

« C’est l’un des jours de Dieu, un jour de joie, de bonheur et de joie Dieu est grand et merci beaucoup à Dieu Louange à Dieu, qui a prolongé nos vies pour voir ce jour, et alors que nous pleurions il y a 20 ans pour la chute de l’Émirat islamique, nous pleurons aujourd’hui de joie à son retour », a écrit le salafiste qui s’érige en mufti sur Twitte.

Celui qui a été condamné à 20 ans de prison ferme pour terrorisme et grave atteinte à la sécurité intérieure du pays, avant de bénéficier d’une grâce royale, ne se cache pas pour exprimer sa satisfaction après le retour des talibans et leur sens très réduit de la liberté.

Le fulgurant triomphe des insurgés islamistes, qu’ils ont célébré dimanche soir en investissant le palais présidentiel à Kaboul, a déclenché des scènes de panique monstres à l’aéroport international Hamid-Karzaï.

Une marée humaine s’est précipitée vers ce qui constitue l’une des seules portes de sortie du pays, pour tenter de fuir le nouveau régime que le mouvement islamiste radical, de retour au pouvoir après vingt ans de guerre, promet de mettre en place.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé lundi la communauté internationale à s’unir pour « supprimer la menace terroriste » en Afghanistan, après le retour au pouvoir des talibans dans le pays.

« La communauté internationale doit s’unir pour s’assurer que l’Afghanistan ne soit jamais à nouveau utilisé comme une plateforme ou un refuge pour des organisations terroristes », a déclaré M. Guterres, lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite