Gestion de la pandémie: « Comment le Maroc est devenu un exemple », selon DNA

C’est en misant sur des décisions rapides, des mesures sociales et une adaptation de son industrie que le Maroc s’est hissé au rang de modèle dans la gestion de la pandémie de Covid-19 », souligne ce jeudi « Les dernières nouvelles d’Alsace » (DNA) dans un article sous le titre « Comment le Maroc est devenu un exemple ».

Selon DNA, « Le nouveau coronavirus a réveillé la fierté marocaine », indiquant que l’industrie a été mobilisée et les usines de textile du pays ont très vite pu fabriquer plusieurs millions de masques chaque jour, vendus à un prix encadré par les autorités (8 dirhams, soit 70 centimes d’euros le paquet de dix), dans les épiceries et les pharmacies.

« La production est si abondante que le royaume pourrait fournir dans les semaines qui viennent la France, qui a pris des contacts pour en importer », croit savoir DNA.

Rappelant toutes les mesures prises par le Maroc pour contrer la propagation du coronavirus, le journal note que l’état d’urgence sanitaire a été décrété le 20 mars, accompagné par un confinement généralisé, ainsi que la désinfection des lieux public.

« Le port du masque généralisé et obligatoire. Le port du masque est devenu obligatoire le 7 avril. Pour beaucoup de Marocains, il s’agit là d’une mesure montrant l’avancée du Maroc dans la gestion de la pandémie, notamment par rapport à l’Europe et à la France, où leur nombre manque », relève DNA.

Et au journal de poursuivre que depuis le 25 mars, les personnels soignants ne rentrent plus chez eux, et sont logés à titre gratuit.

Quant au gel hydroalcoolique, il est fabriqué aussi sur place, et un respirateur artificiel a été mis au point, ajoute-il, précisant que plusieurs centaines de ces appareils « 100% Maroc » sont ainsi en cours de fabrication. « De quoi valoriser le pays, et donner une opportunité pour certains, sur les réseaux sociaux, de railler la gestion française de la crise », note-t-il.

Sur le débat relatif à l’usage de la chloroquine, DNA estime qu’il a vite été tranché. « L’Etat a racheté à Sanofi Casablanca l’intégralité du stock de Nivaquine, médicament à base de chloroquine. Dans le débat sur cette molécule, qui fait l’objet d’études poussées dans de nombreux pays pour s’assurer qu’elle n’est pas dangereuse, l’Etat marocain a tranché sans attendre : il a décidé de soigner tous ses malades du Covid-19 avec la chloroquine et l’hydroxychloroquine », souligne DNA.

Sur l’aide aux plus défavorisés, des mesures sociales ont été mises en place pour les travailleurs mis au chômage, avec une indemnité de 180 euros par mois équivalent à 75% du salaire minimum, relève le journal, indiquant que ces aides sont financées par un fonds d’un milliard d’euro, dont le montant a été rapidement dépassé après une multiplication de dons d’acteurs privés et institutionnels.

Dans un sondage réalisé au début de la crise cité par Radio France internationale (RFI), 77 % d’entre eux se disaient satisfaits par les réponses apportées par le gouvernement, rappelle le journal, soulignant toutefois que le Maroc devra lui aussi faire face à une crise économique et sociale en sortie de confinement.

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