L’activité économique a été tirée au cours des trois premiers mois de l’année par l’investissement et le secteur extérieur, la consommation des ménages s’étant contractée de 1,3 % et les dépenses publiques ayant baissé de 1,6 % après deux trimestres de hausse.
En glissement annuel, le PIB a encore appuyé sur l’accélérateur et a augmenté sa croissance de 1,1 point, passant de 3,1 % à 4,2 %, un taux supérieur de quatre dixièmes aux estimations initiales, selon les données des comptes nationaux publiées par l’Institut national de la statistique (INE).
« Les données des comptes nationaux confirment ce que les autres indicateurs prévoyaient : nous avons déjà retrouvé le niveau du PIB d’avant la pandémie, la croissance s’est accélérée au cours du premier trimestre de l’année et l’économie espagnole est celle qui croît le plus rapidement au sein de l’Union européenne (UE), avec un taux de 4,2 %, quatre fois supérieur à la moyenne », a souligné la première vice-présidente du gouvernement et ministre de l’Économie, Nadia Calviño, dans une évaluation envoyée aux médias, publiée dimanche.
Selon l’INE, la demande nationale a contribué à la croissance du PIB en glissement annuel au premier trimestre à hauteur de 1,4 point, soit trois dixièmes de point de plus qu’au trimestre précédent, tandis que la demande extérieure a contribué à hauteur de 2,8 points, soit neuf dixièmes de point de plus.
En termes trimestriels, l’économie espagnole a progressé de 0,6 %, soit un dixième de point de plus qu’au trimestre précédent, ce qui représente quatre trimestres consécutifs de croissance.
L’investissement a stimulé l’économie entre janvier et mars, augmentant de 1,8 % après deux trimestres négatifs, tandis que les exportations et les importations ont augmenté de 5,7 % et 2,6 %, respectivement, par rapport aux baisses de 1 % et 4,4 % enregistrées au cours du trimestre précédent.