Le Prix de mérite de la presse parlementaire, a été octroyé au journaliste de la première chaîne, Abdelali Jalal pour l’émission « Chououne barlamania » (Affaires parlementaires), alors que le Prix de la presse écrite a été décerné en ex-quo au journaliste du site « Al ayoum 24 », Yasser Al Makhtoum pour son article intitulé « Al hassila +al ghaiba+ li 110 jalassat li majlis nowab assabik » (Le bilan +manquant+ des 110 séances de la précédente Chambre des représentants), et au journaliste de Rissalat Al Ouma, Abdelhak El Adimi, pour « Al barlaman yadouko nakoss al khatar nafad al makhzoun al ihtiyati lidam » (Manque de stock de sang: Le Parlement tire la sonnette d’alarme).
S’agissant de la catégorie de l’audiovisuel, le Prix a été attribué en ex-quo au journaliste de la « Radio Tanger », Abdelhamid Anakrachi, pour « Al jawanib attachriiya wa al kanounia lil barlaman al maghribi » (Les aspects législatifs et juridiques du Parlement marocain), et au journaliste à « Radio Amazigh », Mohamed Namt pour « Tahadiyat wa rihanat al amal al barlamani wa ayi barlaman nourid » (Les défis et enjeux de l’action parlementaire: quel Parlement voulons-nous ?).
Lors de cette cérémonie, M. Talbi Alami a affirmé que le Prix de la presse parlementaire a été créé pour récompenser les journalistes marocains et l’institution médiatique en reconnaissance de leurs efforts individuels et collectifs en matière de développement et de promotion de l’action parlementaire, de renforcement de la participation politique et de la consécration de l’État des institutions.
La Chambre des représentants considère le corps journalistique et médiatique, un partenaire dans l’action parlementaire, a-t-il dit, affirmant que la Chambre s’emploie à maintenir une communication durable avec les représentants des médias par le biais de la diffusion de communiqués de presse ou en fournissant des informations parlementaires, des documents et des données avec la rapidité requise et à travers les différents moyens disponibles.
Cette communication durable consiste également, poursuit M. Talbi Alami, à inviter les médias pour assister et couvrir les activités et événements organisés par la Chambre des représentants dans le respect des dispositions de la Constitution et conformément au règlement intérieur. Le projet du nouveau règlement intérieur, en cours d’étude par une commission spécialisée, comprendra plusieurs développements à même de clarifier davantage les relations de la Chambre des représentants avec les différents médias du Royaume, tout en garantissant le droit d’accès à l’information et les bonnes pratiques médiatiques conformément des droits en vigueur, a relevé le président de la Chambre des représentants.
A cet effet, M. Talbi Alami a indiqué que les Chambres des représentants et des conseillers ont convenu d’une nouvelle procédure d’accréditation des institutions de presse et des journalistes au Parlement, bientôt mise en œuvre, estimant que cette initiative fournirait des conditions appropriées pour le travail journalistique professionnel au sein de l’institution législative.
L’institution législative veille à renforcer les relations de coopération et de partenariat avec les différents organes de presse nationaux pour garantir une information fiable reflétant l’image réelle de l’action parlementaire et participant ainsi à la sensibilisation et à la consolidation des valeurs de citoyenneté, poursuit-il, notant que la circulation de fausses informations sur internet et les réseaux sociaux peut entraîner de graves conséquences sur le processus démocratique.
Selon les membres du jury, 13 candidatures comprenant diverses catégories allant de l’audiovisuel à la presse écrite et électronique en passant par le journalisme d’agence et le photojournalisme ont été en lice en cette deuxième édition du Prix de la presse parlementaire. Il convient de noter que le Prix de la presse parlementaire, octroyé conformément à l’article 136 du règlement intérieur de la Chambre des Représentants, a pour but de récompenser les journalistes marocains ou une institution médiatique en reconnaissance de leurs efforts individuels ou collectifs en matière de développement et de promotion de l’action parlementaire, de renforcement de la participation politique et de la consécration de l’État des institutions.