« Ces actions interfèrent avec la liberté de navigation dans la mer Rouge et menacent le commerce international et la sécurité régionale », a indiqué, dans un communiqué, le porte-parole du département d’Etat, Ned Price.
Tout en appelant à la désescalade pour « revenir à des pourparlers politiques inclusifs », il a appelé à la libération « immédiate » du navire et son équipage.
« Nous exhortons les Houthis à libérer immédiatement le navire et son équipage sains et saufs et à cesser toute violence qui fait reculer le processus politique visant à mettre fin à la guerre au Yémen », a-t-il ajouté.
La coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen a prévenu qu’elle pourrait cibler des ports tenus par les rebelles yéménites dans la région portuaire de Hodeida (ouest) si ces derniers ne libèrent pas le navire saisi lundi.
Les Houthis affirment que le navire transportait du « matériel militaire » alors que la coalition sous commandement saoudien condamne un acte de « piraterie » contre un navire contenant du matériel destiné à la construction d’un hôpital de campagne dans l’archipel yéménite de Socotra (sud).
La région de Hodeida abrite les deux plus importants ports du Yémen, Salif et Hodeida, essentiels pour l’acheminement de l’aide humanitaire.