Variant britannique du coronavirus: « deux clusters à risque » détectés en France

Deux « clusters à risque » du variant britannique du coronavirus, plus transmissible et qui inquiète la communauté internationale, ont été détectés en France, en Bretagne (ouest) et en région parisienne, a indiqué jeudi le ministère de la Santé.

Au total, 19 cas de contamination par ce variant sont pour l’instant avérés dans toute la France, ainsi que trois autres par un variant différent initialement repéré en Afrique du Sud, a précisé le ministère dans un communiqué.

« Nous prenons la menace de ces variants très au sérieux », a déclaré le Premier ministre Jean Castex lors d’une conférence de presse.

Le premier « cluster à risque » de contamination au variant britannique a été détecté dans un établissement pour personnes âgées près de Rennes (ouest), touchant 7 résidents et 2 professionnels, selon le ministère.

Un autre foyer de contamination potentiel a été repéré à Bagneux, au sud de Paris, à partir d' »une personne travaillant dans deux établissements scolaires ».

Fait préoccupant, « il n’a pas été retrouvé, lors de l’enquête épidémiologique, de notion de voyage ou de contact avec un cas ayant voyagé » au Royaume-Uni.

Pour les deux clusters potentiels, des mesures strictes d’isolement et de traçage des contacts ont été prises, afin de casser les chaînes de contamination et d’éviter que le variant se répande largement.

Dans un communiqué distinct, les laboratoires d’analyses médicales Biogroup ont mentionné deux personnes contaminées par le variant britannique en région parisienne, selon l’analyse génétique de leurs prélèvements datant du 22 décembre.

« Il est important de noter que ces deux personnes n’avaient pas voyagé en Angleterre, ce qui prouve qu’elles ont été contaminées en France », a poursuivi Biogroup, qui ne précise pas où résident ces personnes.

« Ces personnes travaillent en collectivité et la très grande majorité de leurs cas contacts ont également été testés positifs, ce qui confirme sans doute la très grande contagiosité de ce mutant et sa circulation déjà active dans le pays », selon le laboratoire.

Le ministère ne précise pas où les trois cas de contamination au variant sud-africain ont été détectés.

Appelés VOC 202012/01 pour le britannique et 501.V2 pour le sud-africain, ces variants inquiètent la communauté internationale.

S’ils ne semblent pas intrinsèquement plus dangereux que le virus classique, ils sont selon les premières données beaucoup plus transmissibles, ce qui augmente le risque de saturation des hôpitaux par des malades du Covid-19.

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