Pour cela, ils ont comparé les concentrations en vitamine D aux niveaux de la protéine C-réactive (CRP), un biomarqueur de l’inflammation largement utilisé. Une association directe entre un faible taux de vitamine D et une CRP élevée a été trouvée, mais seulement dans le cas d’une carence en vitamine et dans ce sens – aucune preuve d’un effet de l’inflammation sur les taux de vitamine D.
L’étude met ainsi en lumière un biomarqueur important pour identifier les personnes présentant un risque plus élevé ou une plus grande gravité de maladies chroniques ayant une composante inflammatoire.
Une augmentation de la vitamine D chez les personnes carencées permettrait de diminuer l’inflammation chronique et le risque de développer des maladies chroniques à composante inflammatoire. Synthétisée sous l’action des ultraviolets, la vitamine D aide à la fixation du calcium et sert à la minéralisation des os et des dents. Elle est également présente dans l’alimentation, notamment dans les poissons gras, les huiles de foie de poisson et le jaune d’œuf.