La cellule, baptisée « Al mouwahhidoune », a été démantelée par les unités de la direction de lutte contre le terrorisme relevant de la Garde nationale, a précisé le ministère tunisien de l’Intérieur dans un communiqué.
La même source a ajouté que la cellule, qui regroupe six éléments, est conduite par un « terroriste non connu par les services sécuritaires », ont planifié la fabrication d’explosifs et de produits toxiques pour leur utilisation dans des actes terroristes.
Elle a relevé que les membres de la cellule ont fait allégeance à un dirigeant de l’organisation terroriste « Daech » et qu’ils ont enrôlé des jeunes originaires de la région pour en faire des adeptes de la pensée takfiriste.
La menace terroriste a considérablement baissé en Tunisie depuis les attentats sanglants de 2015 et la grande offensive contre la ville de Ben Guerdane, en mars 2016, à la faveur du démantèlement de dizaines de cellules dormantes et des opérations préventives dans les milieux extrémistes.
L’activité des groupes armés est, actuellement, confinée dans les zones montagneuses, proches de la frontière algérienne, où des incidents sont signalés par moment.
Les montagnes avoisinant les frontières algériennes sont le théâtre depuis 2012 d’affrontements entre l’armée tunisienne et les groupes armés, en particulier la phalange Oqba Ibn Nafie, branche locale d’Aqmi, tenue pour responsable de plusieurs attaques dans le pays.