Mme Ben Ali a, également, institué un prix annuel pour la meilleure production journalistique qui traite des questions de la femme et défend ses droits, et a été derrière la publication en février dernier d’un ouvrage sur "La violence contre la femme entre le poids de la réalité et la consécration des valeurs humaines universelles", avec la participation de grands juristes arabes.
La création de l’Organisation de la femme arabe (OFA) dont la présidence est assurée par la Tunisie, depuis le 1er mars 2009 intervient à la suite de la Déclaration qui a couronné le premier Sommet des premières dames des pays arabes, réuni au Caire en 2000.
Le processus de création de cette institution a été parachevé, en mars 2003, lors du congrès tenu en Jordanie, par l’adoption de la convention portant création de ce mécanisme régional, placé sous l’égide de la Ligue des Etats arabes.
L’OFA a pour objectif d’impulser le processus d’émancipation de la femme au sein des sociétés arabes, de promouvoir ses aptitudes dans tous les domaines en tant que pilier du progrès de la société arabe, et de renforcer sa participation à l’œuvre de développement.
Ont assuré successivement la présidence de l’OFA, depuis mars 2003: Son Altesse, la reine Rania Al-Abdallah: Royaume de Jordanie (2003/2005) ; Son Altesse, Cheikha Sabeeka Bint Ibrahim Al-Khalifa, Royaume du Bahrein (2005/2007), Son Altesse Cheikha Fatima Bint Mubarak, Etat des Emirats Arabes Unis (2007/2009).
L’Organisation de la femme arabe regroupe 16 pays membres: le Royaume de Jordanie, l’Etat des Emirats Arabes Unis, le Royaume du Maroc, le Royaume de Bahreïn, la République tunisienne, la République algérienne, la République du Soudan, la République Arabe Syrienne, le Sultanat d’Oman, l’Etat de Palestine, la République du Liban, la Jamahiriya arabe libyenne, la République Arabe d’Egypte, , la République d’Irak, la République islamique de Mauritanie et la République du Yémen.