Séoul et Washington entament des exercices navals conjoints
Selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, des officiels de la marine ont indiqué que ces manœuvres de quatre jours en mer de l’Est visent à montrer la « forte volonté » de l’alliance Corée du Sud-Etats-Unis et perfectionner les capacités militaires des deux parties pour des opérations combinées.
Pour les exercices, les marines des deux pays ont mobilisé plus de 20 vaisseaux, dont le porte-avions et de grands navires de guerre sud-coréens, comme le destroyer Aegis de 7.600 tonnes Seoae Ryu Sung-ryong et le destroyer de 4.400 tonnes Munmu le Grand.
Le sous-marin à propulsion nucléaire USS Annapolis prendra aussi part à ces exercices. Les deux pays effectueront donc des manœuvres rares pour détecter les sous-marins adverses.
En plus de moyens maritimes, Séoul et Washington ont également déployé des avions, dont des chasseurs de combat F/A-18E Super Hornet, des avions de surveillance maritime P-3 et P-8, des chasseurs F-15K et KF-16 et des hélicoptères Apache AH-64E.
La manœuvre implique divers entraînements pour des opérations de guerre anti-sous-marines et antinavires, ainsi que des exercices tactiques et d’autres opérations de combat maritimes.
Le groupe aéronaval de l’USS Ronald Reagan est arrivé au commandement de la flotte sud-coréenne à Busan, à quelque 390 km au sud-est de Séoul, vendredi pour participer aux exercices conjoints.
Ce groupe aéronaval de frappe comprend trois vaisseaux : le porte-avions de la classe Nimitz, l’USS Chancellorsville, un croiseur de la classe Ticonderoga, et le destroyer USS Barry de la classe Arleigh Burke.
Ces exercices interviennent alors que Séoul et Washington intensifient leur coopération en matière de sécurité sur fond de craintes continues selon lesquelles Pyongyang pourrait effectuer un essai nucléaire ou un lancement de missile mer-sol balistique stratégique (MSBS).