Après le dépouillement de 94,21% des bulletins de vote, Santiago Peña et son colistier à la vice-présidence, Pedro Alliana l’ont emporté face à Efraín Alegre-Soledad Núñez, de la coalition Concertation Nationale, qui sont arrivés deuxièmes avec 27,52% des voix.
La troisième place est revenue au candidat indépendant Payo Cubas – avec plus de 22% des voix – dont l’ascension fulgurante dans les dernières semaines de la campagne constitue l’une des surprises de la journée électorale.
Lors de ces élections générales, les quelque 4,7 millions d’électeurs paraguayens élisaient aussi 45 sénateurs, 80 députés à la Chambre basse, 17 gouverneurs et 257 membres des conseils départementaux.
Le taux de participation a dépassé 63%.
Le parti au pouvoir a remporté la majorité au Sénat et s’est imposé dans au moins 14 des 17 gouvernorats en jeu, selon le décompte provisoire officiel.
Dans son discours de la victoire, Peña a appelé “à l’unité et au consensus pour réaliser notre destin de bien-être collectif et de prospérité sans exclusions”.
“Le moment est venu de reporter nos différences pour donner la priorité aux causes communes qui nous unissent en tant que nation”, a-t-il déclaré dans une intervention à Asunción devant les partisans du parti, qui prolonge ainsi son hégémonie depuis des dizaines d’années.
Le président sortant, Mario Abdo Benítez, a promis une transition “ordonnée et transparente” de l’exécutif. “Félicitations au peuple paraguayen pour sa grande participation à cette journée électorale et au président élu Santiago Peña”, a publié Abdo Benítez sur son compte Twitter.
Il a assuré qu’ils travailleront “pour amorcer une transition qui renforce les institutions et la démocratie du pays”.