« Les cibles ont été sélectionnées parce que ces installations sont utilisées par des milices soutenues par l’Iran qui sont engagées dans des attaques de véhicules aériens sans pilote (UAV) contre le personnel et les installations américains en Irak », a-t-il ajouté.
Et de préciser que les frappes américaines visaient « des installations opérationnelles et de stockage d’armes à deux endroits en Syrie et un endroit en Irak, tous deux situés à proximité de la frontière entre ces pays ».
En février dernier, Joe Biden avait indiqué en ordonnant des frappes contre les milices soutenues par l’Iran, vouloir avertir le régime de Téhéran qu’il « ne peut pas agir en toute impunité ».
« Compte tenu de la série d’attaques en cours par des groupes soutenus par l’Iran ciblant les intérêts américains en Irak, le président a ordonné de nouvelles actions militaires pour perturber et dissuader de telles attaques », a ajouté le représentant du Pentagone.
Ces raids interviennent à un moment de vive tension entre les États-Unis et l’Iran alors que les deux parties discutent du retour de Téhéran à l’accord nucléaire de 2015.
La semaine dernière, le nouveau président élu en Iran, Ebrahim Raisi avait exclu une rencontre avec le président des Etats-Unis.