Ce prêt, qui a fait l’objet d’un accord signé, mercredi, entre le ministre tunisien de l’Economie et de la planification, Samir Saied et le représentant résident de la Banque Mondiale, Alexandre Arrobbio, a été octroyé à des conditions allégées avec un taux d’intérêt qui ne dépasse pas le 1% et qui sera remboursé sur 17 ans dont cinq années de grâce.
Le prêt sera consacré à appuyer les populations les plus vulnérables notamment les familles pauvres et à faible revenu dans le but de renforcer leur résilience face aux répercussions de la pandémie de Covid-19.
Il devra aussi favoriser le renforcement du capital humain des familles vulnérables notamment la petite enfance de zéro à cinq ans, et renforcer le système de la protection sociale en Tunisie.
Il porte sur trois composantes concernant les transferts monétaires pour atténuer les impacts de la crise de Covid-19 (354 millions de dollars), les transferts monétaires pour le développement du capital humain (24 millions de dollars) et le renforcement du système de protection sociale (21 millions de dollars).
S’exprimant à cette occasion, le ministre tunisien des Affaires sociales, Malek Ezzehi a fait savoir que ce prêt devra contribuer au financement du programme « Amen social » et permettre une augmentation de 8 à 10% du nombre des familles nécessiteuses bénéficiaires (une augmentation d’environ 50 mille de familles nécessiteuses).
Il a ajouté que ces financements devraient bénéficier aux familles à faibles revenus, en plus de l’octroi d’une partie de ce financement au profit des familles nécessiteuses ayant des enfants de moins de six ans pour bénéficier d’une subvention mensuelle de 30 dinars (1 euro = 3,2 dt).
La Banque mondiale avait annoncé, le 29 mars dernier, avoir approuvé un financement supplémentaire de 400 millions de dollars au titre du Projet de réponse d’urgence COVID-19 pour la protection sociale en Tunisie qui aidera plus de 900 mille ménages en situation de vulnérabilité à surmonter les répercussions sanitaires et économiques de la pandémie.