Présidentielle en Algérie: le principal parti islamiste n’exclut pas de boycotter
Le principal parti islamiste algérien n’exclut pas de renoncer à participer à la présidentielle du 18 avril et prendra sa décision dimanche, dernier jour légal de dépôt des candidatures, a indiqué à l’AFP son président et candidat désigné, Abderrezak Makri.
Membre jusqu’en 2012 de l’Alliance présidentielle soutenant le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, le MSP, qui a 34 députés à la chambre basse algérienne, n’a jamais présenté de candidat à la présidentielle.
Dans un communiqué publié vendredi soir, à l’issue de manifestations massives contre la candidature du président Bouteflika à 5e mandat, le MSP a appelé "les autorités à écouter la voix de la population" et à "cesser d’imposer une absurdité".
Pour l’heure, aucun candidat d’envergure n’a déposé son dossier ni formellement confirmé sa candidature face au président sortant, qui fait face à une contestation contre lui inédite en 20 ans de pouvoir.