Nucléaire : Washington, Londres et Paris promettent d’oeuvrer « positivement » pour la mise en oeuvre du TNP
“Nous réaffirmons l’importance continue du Traité et nous nous engageons à œuvrer positivement à la pleine mise en œuvre de toutes les dispositions et à la pleine réalisation de ses objectifs”, ont indiqué les trois pays dans un communiqué conjoint à l’occasion de la 10e Conférence d’examen des parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires qui se tient au siège de l’ONU à New York, du 1er au 26 août.
Parmi ces objectifs figure la promotion de la paix et de la sécurité internationales, “que nous, en tant qu’États dotés d’armes nucléaires du TNP et membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, à préserver et à promouvoir”, ont-ils souligné.
“Nous reconnaissons et agissons avec une profonde compréhension que la guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée. Nous affirmons l’aspiration et les enjeux élevés associés à la préservation du bilan de non-utilisation des armes nucléaires depuis 1945”, ont-ils relevé, ajoutant que le TNP demeure la pierre angulaire du régime de non-prolifération nucléaire et le fondement de la poursuite du désarmement nucléaire et des utilisations pacifiques de la technologie nucléaire.
En janvier, les cinq membres du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni et France), également puissances nucléaires, s’étaient engagées à « prévenir la poursuite de la dissémination » nucléaire, juste avant un nouveau report de la conférence d’examen.
Selon l’ONU, le TNP est un traité international historique, dont l’objectif est d’empêcher la propagation des armes nucléaires et de la technologie des armements, de promouvoir la coopération aux fins de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire et de favoriser la réalisation de l’objectif du désarmement nucléaire et du désarmement général et complet. Le Traité est l’expression du seul engagement contraignant pris par les États dotés d’armes nucléaires, dans le cadre d’un traité multilatéral, en faveur du désarmement.
Ouvert à la signature à partir de 1968, il est entré en vigueur en 1970. Depuis lors, il constitue la pierre angulaire du régime mondial de non-prolifération nucléaire. Il compte 191 États parties, notamment les cinq États dotés d’armes nucléaires, c’est-à-dire plus que tout autre accord de désarmement multilatéral, selon l’organisation multilatérale.