L’armée sénégalaise, une des principales contributrices en soldats et policiers à la force de l’ONU au Mali, a assuré, vendredi, maintenir son niveau de participation à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
« Contrairement à certaines informations données dans la presse, le Sénégal ne s’est pas désengagé du Mali », souligne l’État- Major Général des Armées dans un communiqué.
« Le Sénégal a entamé cette semaine la relève périodique de ses contingents engagés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), à l’instar d’autres pays contributeurs de troupes », affirme la même source.
« Il s’agit d’une opération normale de rotation visant à remplacer, nombre pour nombre, les troupes engagées par notre pays sur le théâtre malien depuis 2013 dès les premières heures de la crise, d’abord au sein d’une mission de la CEDEAO (MICEMA), puis de l’Union africaine (MISMA) avant même l’arrivée de l’ONU », explique l’Etat-major.
Le Sénégal compte 1.300 soldats, gendarmes et policiers au sein de la Minusma, précise-t-il. La Minusma compte environ 17.500 hommes et femmes, dont plus de 13.000 soldats et policiers.
Jeudi, en annonçant sa candidature à la présidentielle de 2024, l’opposant sénégalais, Ousmane Sonko, a déclaré que « nous avons vu que Macky Sall a rapatrié les quelques éléments sénégalais qui étaient là-bas, puisqu’ils n’étaient pas là-bas en tant que Sénégalais, ils étaient là-bas parce que la France lui avait demandé d’amener des troupes ».