"Partout à travers le Royaume, des musées en souffrance, des lieux de mémoire superbes parfois presque à l’abandon, ont retrouvé la vie. De Tanger à Safi ou à Tétouan, de Rabat à Marrakech, Fès ou à Meknès, leur restauration et leur réouverture permettent à un large public de retrouver le chemin des musées et d’y redécouvrir toute la richesse de notre patrimoine marocain et de ses richesses régionales", s’est-il félicité.
M. Qotbi a également noté que la FNM a signé des conventions et collaboré à l’organisation de grandes manifestations, en partenariat avec des établissements aussi prestigieux que le Musée du Louvre, et a en outre accueilli des expositions exceptionnelles, parfois une première dans le monde arabe, à savoir les œuvres de Giacometti, Goya, Picasso et les Impressionnistes.
"Nous avons pu également faire briller nos talents et nos trésors artistiques à l’étranger qu’il s’agisse du +Maroc contemporain+ de l’Institut du Monde Arabe (IMA) ou des chefs d’œuvre de notre patrimoine au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) ou dans les Emirats", a-t-il fait savoir.
De son côté, le directeur du Musée Mohammed VI, Abdelaziz Al Idrissi a relevé que durant les cinq ans d’existence du musée, une cinquantaine d’activités à l’échelle nationale et internationale ont été réalisées, notamment une trentaine d’expositions temporaires et cinq musées rénovés et restaurés. La plus grande réalisation est la Biennale de Rabat, a-t-il dit, soulignant que la FNM dispose actuellement d’une dizaine de musées opérationnels.
Il a par ailleurs passé en revue les différentes expositions organisées depuis 2014 jusqu’à 2019, commençant par l’exposition "Cent ans de création" jusqu’à "Trésors de l’Islam en Afrique : De Tombouctou à Zanzibar".