Selon les conclusions de la première journée du sommet européen, les dirigeants des 27 ont insisté sur le respect des règles existantes du marché unique et sur la suppression des obstacles, en vue de remédier aux vulnérabilités mises en évidence lors des crises récentes et garantir des conditions de concurrence équitables.
“Le bon fonctionnement du marché unique demeure fondamental pour la réussite des transitions écologique et numérique, pour notre croissance future et pour la cohésion économique, sociale et territoriale”, ont-t-il affirmé.
Il s’agit notamment de simplifier l’environnement réglementaire général et réduire la charge administrative, veiller à l’application effective des règles du marché unique afin d’assurer la convergence réglementaire dans tous les secteurs, y compris les services et intensifier les efforts au niveau national et au niveau de l’UE pour réduire les obstacles aux activités commerciales transfrontières.
Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le président du Conseil européen, Charles Michel, a mis en exergue l’engagement des 27 à travailler pour réduire autant que possible les lourdeurs administratives, libérer les initiatives, accélérer les procédures et privilégier quand c’est possible des solutions numériques.
Il a aussi relevé la nécessité “d’être plus ambitieux en termes d’investissements dans l’innovation, pour réussir la transformation climatique et numérique”, insistant sur l’importance de l’union des marchés des capitaux pour “mobiliser davantage de capital privé afin de soutenir notre développement économique”.
Le sommet du Conseil européen, qui se poursuit vendredi, aborde plusieurs points, dont l’évolution du conflit russo-ukrainien, la compétitivité du marché unique et la gouvernance économique.