L’OMS a publié un nouveau rapport intitulé « Les chiffres invisibles sur les maladies non transmissibles », et une base de données qui rassemble toutes les données relatives aux MNT pour 194 pays. Le rapport et le portail attirent l’attention sur l’ampleur des MNT, les facteurs de risque et les progrès accomplis par chaque pays dans ses efforts de lutte contre ces maladies.
« Ce rapport nous rappelle l’ampleur réelle de la menace que représentent les MNT et leurs facteurs de risque », a indiqué le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Il existe des interventions rentables et applicables à l’échelle mondiale dans le domaine des MNT que chaque pays, quel que soit son niveau de revenu, peut et doit utiliser et mettre à profit pour sauver des vies et économiser de l’argent », a poursuivi Dr Tedros, cité par un communiqué.
» Les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies pulmonaires chroniques et le cancer sont les plus grands tueurs silencieux du monde, mais elles peuvent souvent être évitées grâce à des investissements dans des interventions éprouvées et rentables », a affirmé, de son côté, Michael R. Bloomberg, fondateur de Bloomberg Philanthropies et ambassadeur mondial de l’OMS pour les maladies et traumatismes non transmissibles.
Les MNT causent près des trois quarts des décès dans le monde, selon l’OMS. Chaque année, 17 millions de personnes de moins de 70 ans meurent de maladies non transmissibles, dont 86 % vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. « La pandémie de COVID-19 a encore aggravé le fardeau des MNT en retardant et en perturbant les soins, et dans les premiers mois de la pandémie, 75 % des pays ont signalé une interruption des services essentiels en matière de MNT en raison des restrictions de confinement et de l’acheminement des ressources », fait observer la même source.