Pour près de 7 milliards d’euros, il s’agit de yachts, d’hélicoptères, de propriétés immobilières ou d’œuvres d’art. En outre, des transactions pour l’équivalent de quelque 196 milliards d’euros ont été empêchées.
« Ces montants sont sans doute sous-estimés, car les chiffres transmis à la Commission ne l’ont encore été jusqu’ici que par la moitié des États membres », selon la Commission européenne.
Didier Reynders a pressé les États membres de prendre les mesures nécessaires pour mettre en œuvre les sanctions et les communiquer sans délai à la Commission. « Édicter des sanctions ne suffit pas, il importe aussi de suivre nos progrès et de concrétiser notre politique de sanctions », a-t-il souligné, cité dans un communiqué de la CE.
Tous ces chiffres sont compilés par le groupe de travail de l’UE sur les gels et saisies, qui rencontrait à la mi-journée des représentants des États-Unis et de l’Ukraine pour mieux coordonner les sanctions et envisager leur renforcement.
Les Vingt-sept ont donné leur feu vert, jeudi soir, à un cinquième train de sanctions contre l’UE, interdisant notamment les importations de charbon ainsi que le fret routier et maritime de Russie, à certaines exceptions près.