"Je vais au Japon en novembre", a-t-il répondu à la question d’un journaliste d’une agence de presse japonaise, confirmant officiellement un voeu exprimé en septembre.
Le pape François a maintes fois exprimé sa fascination pour le Japon, où il souhaitait se rendre en tant que missionnaire dans sa jeunesse, un projet auquel il avait dû renoncer après une opération à un poumon.
En revanche, il a exclu pour le moment mercredi tout déplacement en Irak, souhaité par certains évêques du pays.
"Je voudrais vous annoncer ma volonté de visiter le Japon l’an prochain", avait dit le pape en septembre à la fin d’une audience au Vatican avec une délégation japonaise.
Le pape recevait l’association japonaise "Tensho Kenoh Shisetsu Kenshoukai", qui développe des projets culturels et de solidarité, en souvenir de la première mission diplomatique japonaise organisée en 1585 par les pères jésuites installés au Japon.
Quatre jeunes chrétiens japonais, accompagnés par des pères jésuites, avaient alors été reçus par le pape Grégoire XIII. Leur long voyage en Europe, exceptionnel pour l’époque, dura plus de huit ans. Le pape avait loué cette "rencontre historique", il y a plus de 400 ans, entre des Japonais et l’Europe.
Selon l’agence japonaise pour les Affaires culturelles, il y a environ 450.000 catholiques et près de 510.000 protestants au Japon.
Le pape Jean Paul II s’était rendu au Japon en 1981.
Le pape argentin, âgé de 82 ans, attendu mercredi au Panama, y restera jusqu’au dimanche 27 janvier pour assister aux troisième Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de son pontificat.
Il se rendra ensuite aux Emirats arabes unis du 3 au 5 février, au Maroc fin mars, puis en Bulgarie, en Macédoine et en Roumanie au printemps.
Un voyage à Madagascar, groupé avec le Mozambique, pourrait aussi être à l’ordre du jour à l’automne, mais il n’a pas encore été officiellement confirmé.