Le Maroc dispose de ressources humaines qualifiés lui conférant le statut de leader dans l’investissement dans l’éducation (responsable)
Les participants à cette session tenue sous le thème «Investir dans l’éducation : voie pour le développement et la souveraineté économique» ont souligné que le continent africain est parvenu à prouver ses capacités dans le domaine de l’éducation et que l’investissement dans ce domaine est la clé pour l’indépendance des gouvernements et des institutions du continent.
Intervenant à cette occasion, le Directeur de la stratégie, des statistiques et de la planification au ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Adil Bajja, a indiqué que le ministère œuvre à investir dans toutes les composantes de l’éducation, eu égard au capital humain qualifié dont elle dispose et qui place le Royaume parmi les pays leaders dans ce domaine.
Il a souligné, à cet égard, que le nouveau modèle de développement, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a permis au Maroc d’élaborer plusieurs réformes au niveau du système d’éducation selon des stratégies claires et une feuille de route.
«Nous avons dépassé l’étape de généralisation de l’éducation pour les cycles primaires et universitaires», a indiqué le responsable, ajoutant que le Maroc continue d’œuvrer pour relever le défi de la qualité dans l’éducation, outre le chantier de réformes précédemment lancés.
Le ministère a œuvré, selon la vision stratégique de 2015, à mener des consultations nationales importantes et vastes visant à faire participer les différentes parties prenantes dans l’opération éducative, que ce soit les élèves, les cadres, les familles et la société civile, a rappelé le responsable, soulignant que le ministère œuvre à hisser le budget réservé à la mise à niveau du secteur à l’horizon 2026, notamment pour lutter contre la déperdition scolaire.
La ministre de l’éducation nationale chargée de l’éducation civique en République du Gabon, Camélia Ntoutoume Leclercq, a, pour sa part, souligné que «l’éducation représente une force importante et un élément majeur conférant aux Nations la capacité de changer le monde», notant que les sociétés développés investissent dans l’éducation à travers la mise en place d’instituts de formation des cadres et en œuvrant à développer la qualité de l’enseignement dans le but de devenir de futurs leaders économiques.
«Mon pays a besoin de systèmes éducatifs modernes, portant sur la numérisation, l’éducation environnementale, technique et professionnelle, afin de produire une génération performante», a plaidé la ministre, soulignant la nécessité de faire participer tous les intervenants dans les secteurs clés, selon les spécificités et le potentiel économique des régions.
Mme Ntoutoume Leclercq a, dans ce sens, affirmé que son pays est disposé à échanger les expériences avec le Maroc et tous les pays africains, et à renforcer la coopération sud-sud en investissant dans les potentialités et les compétences humaines dont regorge le continent.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans la République de Djibouti, Nabil Mohamed Ahmed, a, pour sa part, souligné que l’Afrique a fait ses preuves en matière de souveraineté économique et d’investissement dans l’éducation, précisant que l’urgence réside désormais dans les défis de croissance et de développement.
Il a noté, dans ce sens, que les pays africains ont investi de manière efficace dans le domaine de l’éducation, atteignant un taux de développement remarquable, en identifiant les secteurs, les opportunités et les objectifs escomptés tout en prenant en considération le défi de développement technologique, particulièrement la numérisation et l’intelligence artificielle.
M. Ahmed a appelé à renforcer la coopération sud-sud à tous les niveaux et à initier un échange culturel entre les pays africains, saluant la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui guide les chantiers de réformes et de développement.
La 15è édition du Forum international MEDays, tenue sous le thème «Polycrise, Polymonde», réunit à Tanger plus de 200 intervenants de très haut niveau, parmi lesquels des chefs d’État et de gouvernement, des décideurs politiques, des prix Nobel, des chefs de grandes entreprises internationales et des personnalités internationales de premier plan, autour de plus 5000 participants, venus de plus d’une centaine de pays.