Le Maroc demeure le pays africain le plus mondialisé (Indice KOF)

Le Maroc est toujours le pays le plus mondialisé à l’échelle du continent africain, selon l’indice de la mondialisation de l’institut suisse KOF qui mesure les dimensions économique, sociale et politique de la globalisation.

Dans le classement établi sur 207 pays du monde, le Royaume occupe le 57e rang, suivi de l’Ile Maurice (58e), l’Afrique du Sud (61e), l’Egypte (66e), la Tunisie (81e), les Seychelles (82e), la Namibie (98e), le Sénégal (99e) et le Nigeria (103e).

En bas de l’indice de la mondialisation, les Iles Salomon sont le pays le moins mondialisé, devant l’Erythrée, la Guinée équatoriale, la Micronésie, le Laos et les Comores.

Nombre de pays ont fortement reculé dans le classement, parmi eux la Macédoine qui perd 19 places pour retomber au 93e rang, le Kazakhstan, l’Angola ( 9 rangs) et la Sierra Leone ( 9 rangs). En même temps, les pays qui progressent le plus dans l’indice global sont notamment l’Egypte (+24 rangs), la Zambie (+16 rangs), la République dominicaine (+9 rangs) et le Malawi (+9 rangs).

A l’échelle mondiale, les Pays-Bas sont le pays le plus ouvert à la mondialisation dans cette nouvelle édition 2016, devant l’Irlande et la Belgique. L’année précédente, ces trois pays se partageaient déjà les trois premières places du classement des pays les plus mondialisés.

L’Australie occupe le 4è rang, devant la Suisse, Singapour, le Danemark, la Suède, la Hongrie et le Canada.

La dimension économique de la mondialisation tient compte, d’une part, de l’importance des flux commerciaux, d’investissements et de revenus transfrontaliers rapportés au PIB et, d’autre part, de l’impact des barrières commerciales et des restrictions de circulation des capitaux.

S’agissant de la dimension sociale de la globalisation, elle est mesurée sur la base du niveau de fluidité des contacts transfrontaliers sous la forme d’appels téléphoniques et de courriers entre autres. Les flux touristiques et l’importance des populations étrangères résidentes sont également pris en compte.

L’institut KOF, basé à Zurich, se penche aussi sur les flux d’informations transfrontaliers à partir de l’accès à Internet, à la télévision et aux produits de presse étrangers, ainsi que des exportations et importations de livres rapportées au PIB.

La dimension politique de la mondialisation est mesurée à partir du nombre d’ambassades étrangères présentes dans un pays, du nombre d’organisations internationales dont le pays est membre et du nombre d’accords bilatéraux et multilatéraux signés par le pays.

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