Le Mali se prépare à élire son nouveau parlement pour parachever le processus démocratique

Le Mali était samedi à la veille d’élire son nouveau parlement, trois mois après des élections présidentielles qui avaient scellé la fin de la transition politique et amorcé le retour à l’ordre constitutionnel et démocratique dans le pays.

Avec près de 1.141 candidats en lice pour les 147 sièges du parlement, représentant pas moins de 85 partis ou regroupements de partis politiques et 31 groupes sans étiquette politique, ces législatives, tenues plus d’un an après l’expiration du mandat des députés élus en 2007, constituent une étape importante dans le processus de paix et de réconciliation au Mali, selon le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali et chef de la Minusma, AlbertKoenders.

Tout en permettant de redorer davantage l’image du Mali aux yeux de la communauté internationale, ces élections seront un argument de plus pour convaincre définitivement les bailleurs et partenaires encore réticents de réactiver complètement leur coopération, suspendue après le coup d’Etat du 22 mars 2012.

Pour ces élections, l’enjeu majeur est d’assurer une majorité confortable au nouveau président, Ibrahim Boubacar Keita pour lui permettre de mener à bien sa difficile mission de redressement du pays, selon des responsables du parti au pouvoir, "Le Rassemblement pour le Mali" (RPM).

Supervisées par nombre d’observateurs maliens et étrangers (UE, CEDAO, OIF), ces élections se déroulent dans 49 circonscriptions de l’intérieur, plus les 6 du district de Bamako (55 au total).

D’après la Délégation générale aux élections (DGE), 6.566.026 Maliens, soit 3.219.731 hommes et 3.346.295 femmes, devront participer au scrutin de dimanche, avant un éventuel second tour le 15 décembre prochain.

Selon la même source, le nombre d’électeurs a légèrement évolué par rapport aux élections présidentielles en raison du retour au bercail des personnes déplacées à l’extérieur.

Les députés à l’Assemblée nationale malienne sont élus au scrutin majoritaire à deux tours. Le code électoral stipule, ainsi, que nul n’est élu au premier tour du scrutin s’il n’a pas réuni la majorité absolue des suffrages exprimés, faute de quoi il sera procédé à un second tour le 21ème jour qui suit la date du premier tour.

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