Le Royaume d’Arabie Saoudite a adopté, de concert avec le Fonds monétaire international (FMI), une nouvelle méthodologie de calcul des statistiques relatives aux investissements directs étrangers (IDE).
La nouvelle méthodologie est adoptée, grâce à une coopération entre le ministère de l’Investissement, l’Autorité générale des statistiques et la Banque centrale d’Arabie saoudite, rapportent dimanche les médias locaux.
Elle vise à améliorer la qualité et la transparence des données sur les IDE conformément aux meilleures pratiques internationales, ajoute la même source, notant que les statistiques définitives seront publiées cette année.
L’Organisation des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED), qui publie le Rapport sur l’investissement dans le monde, a confirmé que la nouvelle méthodologie suit les normes internationales, selon les mêmes sources.
Le ministre saoudien de l’investissement, Khalid Al-Falih, cité par des journaux locaux, a déclaré que la nouvelle méthodologie faisait partie d’une série de réformes visant à améliorer la qualité et la transparence des données de l’Arabie saoudite, ce qui contribuerait à permettre aux investisseurs et aux opérateurs économiques de prendre de meilleures décisions. Ceci devrait aussi contribuer à améliorer l’attractivité du climat d’affaires dans le pays et à attirer des investisseurs du monde entier.
Les données confirment l’amélioration des performances du pays en matière de formation de capital fixe et d’IDE, « ce qui renforce sa position en tant que destination d’investissement de premier plan », a-t-il affirmé, ajoutant que le pays s’engage les investisseurs constamment informés des indicateurs et des données les plus importants en matière d’investissement.
Pour sa part, le chef de l’Autorité générale des statistiques, Fahd bin Abdullah Al-Dosari, a relevé que la nouvelle méthodologie « contribuera à améliorer le niveau de précision, de détail et d’exhaustivité des indicateurs d’IDE », notant que l’Autorité cherche à diversifier et accroître la fiabilité des sources de données et à fournir et publier des statistiques plus détaillées, telles que le solde et les flux d’IDE selon l’activité économique et les pays investissant dans l’Arabie saoudite.