Dans le même procès, une peine de 3 ans de prison a été prononcée contre le directeur chargé du projet de l’aéroport d’Alger, avec une amende d’un million de dinars.
D’autres accusés ont été condamnés à des peines variant entre un an, avec sursis, et trois ans de prison ferme.
Le parquet près le Pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed avait requis une peine de 15 ans de prison et une amende d’un million de dinars, contre l’ancien directeur de l’aéroport d’Alger.
Ce responsable est accusé de corruption, liée à la conclusion de transactions en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, dans le but de donner des privilèges injustifiés selon l’autorité publique.
L’affaire porte sur un accord conclu par la Société des services et installations aéroportuaires avec une société britannique concernant un marché d’équipement d’un coût de 701 millions d’euros.
Les vastes enquêtes pour corruption et népotisme lancées après la démission en avril 2019 de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression d’un mouvement populaire de contestation inédit « Hirak », ont conduit à une série de procès toujours en cours.
Plusieurs personnalités et anciens responsables politiques, ainsi que de puissants patrons, de hauts fonctionnaires et de hauts gradés de l’armée sont jugés dans le cadre de ces procès. Ils sont poursuivis, notamment, pour corruption et enrichissement illicite.