La stratégie porte sur plusieurs piliers clés, notamment la défense des infrastructures critiques contre les cyberattaques, le démantèlement des réseaux des cybercriminels et la promotion de partenariats internationaux.
“Notre monde qui connaît une évolution rapide exige une approche de la cyberdéfense plus intentionnelle, plus coordonnée et mieux dotée en ressources”, indique le rapport.
“Nous sommes confrontés à un environnement de menace complexe, avec des acteurs étatiques et non étatiques développant et exécutant de nouvelles campagnes pour menacer nos intérêts”, ajoute le document.
S’agissant du premier pilier, la stratégie prévoit de sécuriser les infrastructures critiques en élargissant les exigences minimales de cybersécurité pour plusieurs secteurs, notamment ceux de la santé et de l’énergie.
Cela permettra également de multiplier les partenariats public-privé et de moderniser les réseaux fédéraux pour suivre l’évolution des cybermenaces.
L’administration a également indiqué qu’elle transférera la responsabilité de défendre la cybersécurité du pays des particuliers, des petites entreprises et des gouvernements locaux aux “organisations les mieux placées pour réduire les risques pour nous tous”, y compris le gouvernement fédéral.
Le deuxième pilier porte sur le démantèlement des réseaux cybercriminels, en utilisant toutes les ressources nécessaires pour «rendre plus difficile pour eux de menacer la sécurité nationale et la sécurité publique» du pays.
Ces dernières années, le gouvernement américain a intensifié ses efforts pour réprimer les cyber activités malveillantes, notamment en sanctionnant les cybercriminels.
Le mois dernier, le département de la Justice a annoncé qu’il avait arrêté et extradé un individu russe qui aurait développé et vendu un logiciel malveillant qui a piraté 35.000 ordinateurs dans le monde.
L’individu fait face à de multiples accusations et pourrait encourir jusqu’à 47 ans de prison.
Début février, le département du Trésor et le Royaume-Uni ont annoncé des sanctions conjointes contre des individus liés à un réseau cybercriminel basé en Russie connu sous le nom de Trickbot.
Le groupe aurait ciblé les hôpitaux et les centres de soins de santé avec des attaques de ransomware au plus fort de la pandémie du COVID-19 en 2020.