"On dit toujours ça après une libération. L’important, c’est qu’ils aient été libérés. Bien entendu, on dément", a dit le Premier ministre à Reuters.
Les sept ressortissants français ont été libérés le 19 avril après 60 jours de captivité.
François Hollande avait réitéré à cette occasion la doctrine française en la matière, "qui est le non-versement de rançons".
La présidence de la République a renvoyé vendredi à cette déclaration, de même que l’entreprise GDF Suez, pour laquelle travaille le père de famille Tanguy Moulin-Fournier, qui s’est refusée elle aussi à tout commentaire.
Selon iâTélé, qui dit tenir ses informations de sources opérationnelles du dispositif de libération, une somme de 7 millions d’euros aurait été versée en plusieurs fois au groupe islamiste Boko Haram, qui a revendiqué l’enlèvement des Français.
"Deux hypothèses circulent concernant cette contrepartie financière. Soit la rançon a été payée grâce aux fonds propres du président du Cameroun Paul Biya, soit le groupe GDF-Suez, employeur de Tanguy Moulin-Fournier, a lui-même versé l’argent par un intermédiaire", déclare iâTélé sur son site internet.
Seize membres de Boko Haram, emprisonnés au Cameroun et au Nigeria, auraient par ailleurs été libérés.