La 2è Conférence de l’ONU sur les Océans, une étape cruciale pour passer de la discussion à l’action (ministre portugais)

La deuxième Conférence des Nations unies sur les Océans, prévue à Lisbonne, est « l’étape idéale pour passer de la discussion à l’action », a souligné, lundi à Sidi Bouknadel, le Secrétaire d’État de la Mer du Portugal, José Maria Costa.

Cette conférence, qui se tiendra du 27 juin au 1er juillet, est « une étape importante pour tous les pays du monde. Nous avons beaucoup de discours mais nous devons passer à des actions », a dit M. Costa qui s’exprimait lors de la Conférence internationale « Blue Talk », organisée par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement en partenariat avec l’ambassade du Portugal au Maroc.

Le Portugal espère que toutes les nations du monde se rendront à ce grand événement avec une forte ambition et des engagements à prendre des mesures pour inverser le déclin de la santé des océans, a-t-il indiqué lors d’un panel de haut niveau traitant de « La Conférence des Nations Unies sur les océans à Lisbonne, quel rôle pour la science et l’innovation ? ». Il faut « mobiliser tous les pays, toutes les sociétés, les chercheurs et les investisseurs pour participer à cette conférence », a-t-il lancé, ajoutant que son pays « espère que les engagements ambitieux pris lors de la Conférence conduiront à la pleine mise en œuvre des cibles de l’ODD 14, de l’Initiative 30by30 visant à protéger 30 % des océans d’ici 2030 et au soutien des actions prévues et futures de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable ».

Cette conférence sera marquée par des side-events et des espaces de dialogue et de coopération, dédiés à la jeunesse, à encourager les investissements et à renforcer la coopération régionale, a-t-il enchaîné.

A cette occasion, le secrétaire d’État portugais a mis en exergue les efforts fournis par son pays en faveur de la protection des océans, citant notamment la stratégie nationale de la mer qui a pour but de promouvoir la « literacy » des océans au profit de toute la population, surtout les jeunes.

Il a également mis en relief les actions menées pour le développement de la recherche scientifique et de l’économie bleue, à travers notamment la promotion de la coopération entre les centres de recherche, les entreprises et les municipalités dans tout le pays.

Il a aussi évoqué le développement des énergies renouvelables océaniques, citant des projets d’énergie flottante dans le nord du pays et nous travaillons sur un projet des énergies de vagues (houlomotrice).

« La robotique va jouer une place importante dans ces politiques des océans » et nous avons des centres d’investigation pour développer la , s’est-il réjoui à cet égard.

Le « Blue talk » intitulé « Conférence des Nations Unies 2022 sur les Océans: quels rôles pour la science et l’innovation au Maroc et en Afrique ? » a connu la participation d’éminentes personnalités marocaines et portugaises ainsi que d’experts dans le domaine océanographique et de représentants de la société civile, notamment Vladimir Ryabinin, Secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (COI UNESCO), et Peter Thomson, Envoyé Spécial pour les Océans du Secrétaire Général des Nations Unies.

Outre ce panel de haut niveau, l’événement, abrité par le Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement a été aussi marqué par un Panel expert.

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